vivant

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Vivant


On emploie souvent « vivant » pour qualifier un appareil qui indubitablement offre une reproduction animée, énergique, éventuellement joyeuse, face à laquelle en tout cas on ne s’ennuie pas.
Ce n’est déjà pas si mal
    
Et ça rend difficile de comprendre en quoi c’est certes une étape importante, un pas vers la conquête de l’authenticité, mais qui ne suffit pas : vivant ne signifie pas expressif.


L’incarnation n’est pas l’autre composante suffisante pour passer de la vie à l’éloquence. Un pas de plus oui, qui ne permettra pas encore d’obtenir cette articulation concrétisée, cette présence, ce sens des matières et des modulations internes complexes, des nuances habitées, d’une plénitude corporelle, cette densité de la note dans son développement complet, ce lyrisme physique qui sont nécessaires à approcher de la meilleure expressivité, la chair et le sang.


C’est ce vers quoi tendent, sans vraiment toujours savoir l’exprimer, les partisans d’une certaine idée du haut-rendement, et c’est effet généralement sur des réalisations autour de quelques large-bandes, ou des systèmes à pavillon qui exposent une réalité à cru, qu’on approche de cette formalisation indispensable. Hélas, sou-vent, de ces mêmes systèmes on obtient cette authenticité physique au prix de trop de couleurs insupportablement déformées, de simplification ou de manque d’homogénéité tonale. Certes, mais quand même, quand on a savouré cette emphase organique, on a du mal à faire marche arrière.


A nous de dénicher les systèmes quo vont dans ce sens et qui ne basculent pas vers la caricature, y compris pécuniaire, ou dimensionnelle.


Pas facile facile.


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