objectivité-subjectivité

objectivité-subjectivité


Objectivité - subjectivité




Combien de fois entend-on cet argument massue et qui arrange tout le monde, au nom du droit de chacun à revendiquer ses goûts (droit inaliénable en effet) : la qualité d'un système est purement subjective !


Non ! Non non et non !


Que chacun ait droit de préférer telle type de coloration, de caractère, de comportement d'un système, soit. Tel type de musique, évidemment.


Mais cela n'excuse en rien la détérioration du signal d’origine par la chaîne de reproduction : même si je n'entends pas ce violon ou cette guitare de la même manière que mon voisin de concert, la différence de perception lors de sa restitution ne doit pas être accommodée ou assaisonnée avec plus ou moins d’épices et d’huile par la hifi, je dois retrouver "ma perception" dudit instrument tel qu'à l'origine, autant que possible, et mon voisin aussi…


Car l'instrument est le même pour les auditeurs présents à l’instant T.

Si on enregistre votre voix pour la passer sur divers systèmes, le bon est bel et bien celui qui la restituera à l'ensemble des auditeurs à un point d'exactitude tel qu’ils auront l'impression que vous êtes dans la pièce en chair et en os. Aucune place à la subjectivité !


En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des contenus de plateformes sociales et réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus