sources analogiques

washing machine by Kate Bush


Le nom fait sourire.

Ingénieur ou gourou ?

 

Pas de souci, cette machine à nettoyer les vinyles est vraiment bien conçue, on le constate à de nombreux détails de conception, d’utilisation, de packaging.

Si, en outre, on considère le budget, on est obligé de s’incliner.

Comme de nombreuses autres machines à laver les disques, à tous les prix, la Huminguru HG-01 fonctionne par ultrasons agitant les molécules d’eau autour d’un disque qui tourne dans un bain d’eau distillé où l’on ajoute quelques gouttes d’un « catalyseur ».

La Huminguru offre quand même l’avantage de vider la cuve dans un bac de réception et ensuite de sécher les deux faces du disque, toujours en rotation.

Le bac permet de récupérer le liquide pour une quinzaine de nettoyages, sachant qu’un filtre, nettoyable et remplaçable (tout comme le filtre à air) évite de renvoyer les impuretés dans la cuve de nettoyage.

Plusieurs types de cycles possibles entre durée de « décapage » et de séchage par ventilation. On peut demander des cycles automatiques ou les isoler, par exemple pour une double passe de nettoyage et une seule de séchage. A l’aide de sept touches : l’utilisation est franchement très simple, pas de programmation ou de sous-menus complexes.

Petits bonheurs supplémentaires : la machine n’est pas bruyante et surveille la température des diverses étapes afin de ne pas déformer le vinyle.

Ou « les vinyles » puisque, via des accessoires en option, elle sait traiter tout format de microsillon.

 

Le résultat ? Si vous comptez rénover des disques où poussières ou scories sont installées en profondeur ou solidement depuis trente ans, ne rêvez pas, vous ne les récurerez pas à fond.

Toutefois, même sur ceux-là, l’effet se fait sentir : alors que des pétouilles demeurent, le son est incontestablement bonifié : silences plus propres et densité des matières des instruments mieux sculptée, profondeur des reliefs internes des notes plus riches. N’hésitez pas à faire un double passage.

 

Pas de miracle mais pas de déception : le nettoyage par Huminguru apporte un très net gain musical.

Et pour faire mieux, je ne vois guère que quelques rares machines de type Hannl qui utilisent un nettoyage par brossage lent en profondeur. Qui coûtent 8 fois le prix et requièrent un entretien plus exigeant.


les ancêtres tiennent tête


Vous y croyez, vous ?

La résurrection d’un ancêtre, un archétype, une légende.

 

Eh bien oui, Dual est de retour depuis 2022, mélange d’humilité via des premiers modèles à prix très très modérés et ambition par un autre clairement plus sophistiqué appelé Primus Maximus.

En conservant les préceptes de la marque : simplicité d’utilisation et fiabilité, qu’une garantie de 5 ans place sous de bons augures.

Nous avons testé et validé avec bonheur deux modèles qui incorporent un préampli-phono (déconnectable) pour ceux dont l’amplificateur n’en contient pas :

  • Dual CS 429. Songez donc : 650 € ! Transmission par courroie, entièrement automatique (c’est incroyablement émouvant de voir la platine s’occuper de tout et de permettre une petite sieste puisque, en fin de disque, elle va relever le bras, arrêter l’entrainement etc), couvercle articulé à l’ancienne.

Fournie avec une Ortofon 2M Red ! Que l’on peut faire évoluer en Blue, Bronze et autres par simple changement du stylus (la pointe)

  • Dual CS 618 Q : 1 200 € !!! semi-automatique (elle lève le bras et arrête la rotation en fin de disque), entrainement direct, si cher à la marque, un bras d’une qualité supérieure. Munie d’une Ortofon 2M Blue dont le prix moyen est déjà de 200 €.

Dans les deux cas, il s’agit de la présentation en châssis noir. Rajoutez 100 € pour la classique finition noyer qui ravive la nostalgie. Avec les avantages de la modernité.

La comparaison à cellule égale ? (Comme expliqué ci-dessus, il suffit de changer la pointe)

La Dual CS 618 Q exprime sa différence par la sensation d’une meilleure stabilité de rotation et subséquemment de scène sonore, de timbres et de définition des matières.

Mais quand même, le plaisir du vinyle via l’une ou l’autre, à ce prix et sans devoir en passer par la tyrannie d’une marque célèbre qui multiplie les offres au point qu’on ne comprend plus qui fait quoi, est une bénédiction.

Ah, afin que ce soit clair : bien évidemment, si demain vous remplacez la sortie « préamplifiée » par un étage phono gourmand ou le câble d’origine par un fleuron, vous propulserez ces humbles platines vers une autre atmosphère ; mais chaque chose en son temps.


la vie dure


C’est intéressant de constater combien on virevolte, hésite, grenouille pour, au bout d’un parcours tortueux, revenir à des fondamentaux.

 

C’est le cas avec Kuzma. J’ai vécu de forts belles heures en compagnie de la Stabi R et son bras 12’’, via diverses cellules, Lyra, Hana Umami, DS et la surnaturelle Kondo.

J’ai même été surpris d’un ressenti en apparence contradictoire ; à savoir que c’est la première platine vinyle qui a fait remonter en moi des bouffées de nostalgie, des réminiscences émotionnelles alors que j’ai rarement écouté une platine si rigoureuse, si éminemment juste. Vous le savez, je me méfie des jolies colorations ou de : "c’est une question de goût", cette tarte à la crème qui pénalise tant de mélomanes abusés par une tenace paresse intellectuelle.

 

Alors pourquoi ne pas commencer par présenter le premier fleuron de la marque slovène : la fameuse Stabi S.

Fameuse parce que plus de 15 ans après sa présentation, elle revient régulièrement sur les podiums des revues comme des amoureux de musique pas dupés par les étoiles du faux plafond de l’abus technologique.

Le couple Stabi S + bras unipivot Stogi S (et l’alimentation PS-AC externe optionnelle) évoque sans aucun doute l’esprit de la marque : vigueur, rigueur et précision.

Soit, la Stabi S fouille un peu moins les foisonnements insensés du vinyle que sa grande sœur, et sans doute aussi l’équilibre tonal est-il un peu plus flatteur, moins jésuitique, mais on retrouve cette diabolique précision faite de stabilité, d’effets de matières et de grain, de miroitements infinis et de modelés des courbes et inflexions…

Pourtant, mes premiers essais se contentent d’une modeste Shelter 5000 et d’une Hana ML qui semblent quand même aller chercher plus à fond dans le sillon que souvent…

Bon soit, pour ne pas rater une miette, la partie pré-phono est confiée à un ensemble Kondo transformateur SFz + GE-1.

Excusez du peu…

Quelques explications ici : https://www.staccato-hifi.fr/blog/marques/sources-numeriques-et-amplis/an-kondo-ge-1/


illuminatrices


Japon ?

 

Les cellules phonolectrices à bobines mobiles Lyra sont conçues et fabriquées au Japon par Scan-Tech à Tokyo. Chaque modèle est l’oeuvre de Jonathan Carr en collaboration avec Yoshinori Mishima, l’artisan ( artiste ? ) qui les construit entièrement à la main. L’objectif est de reproduire le plus fidèlement possible le contenu du sillon, sans aucune « signature sonore » de la cellule elle-même.

 

Naturel et musicalité


Chaque cellule Lyra emploie un stylet de profil « Ogura PA Line Contact » à très faible masse.
La micro pointe en diamant, méticuleusement taillé et poli, permet un suivi de piste excellent et une grande résolution des moindres détails, avec une usure minimale du sillon.
Grâce au profil retenu, qui assure un excellent contact du diamant avec les parois du sillon, la lecture est peu perturbée par un défaut local ( rayure, poussière, etc. ).

 

De plus, le diamant pénètre dans le sillon à une profondeur normalement non atteinte par d'autres pointes de lecture.
Le résultat ? Moins de bruit de fond et une reproduction unique des disques joués, même usagés. L’utilisation de matériaux légers et non magnétiques pour le corps des cellules ( résonances minimales ), l’absence de coque de protection ( clarté et transparence maximales ) contribuent également au naturel et à la musicalité reconnus mondialement aux LYRA.

 


élégante tradition


Angleterre

Des choix techniques peaufinés depuis des décennies pour un résultat dépouillé en apparence, une pureté de lignes liée à des performances musicales incontestables.

 

Les Michell soignent nos chers vinyles, en extraient la substance pour la plus grande joie de nos oreilles qui ont parfois oublié la flamboyante suavité, la plénitude immédiate, la respiration d'athlète, le lyrisme immédiatement désarmant des bon vieux 33 t…

Une belle gamme, un bien beau bras, une réalisation soignée, des dessins impérissables pour des produits affranchis des modes. Que demander de plus ? Les payer plus cher ? Ah, en effet… Certains pourraient s’en plaindre…

Gyro SEOrbe, des noms qui font rêver depuis longtemps maintenant et pour quelques siècles encore…


flotter sur le sillon


Japon


Ce n’est pas forcément facile de décrire l’écoute d’un bras phono : nous ne sommes plus dans la pleine époque de la lecture analogique où il était naturel de présenter divers bras en magasin et de nombreuses cellules pour comparer des combinaisons croisées.

Pourtant, je me sens à l’aise avec la certitude que les bras VIVlab « Rigid Float » 9 pouces aluminium et mieux encore, Carbone, que j’ai essayés, se situent sur le podium des meilleurs bras disponibles et possiblement sur la plus haute marche.

 

Pourquoi une telle conviction ?

 

Parce que, une fois accepté le positionnement un peu atypique et le réglage plutôt surprenant voire théoriquement inquiétant de ce bras, on ne constate plus le moindre des défauts de lecture qu’on a toujours considérés comme inévitables en phono, on ne distingue plus la plus infime différence entre le début et la fin du sillon et on jouit pleinement de la musique en oubliant totalement la source.

Ai-je déjà eu l’impression d’aussi peu entendre un bras, d’aussi peu entendre la lecture vinyle, je ne crois pas.

Non seulement la cellule (de qualité évidemment) va chercher au plus profond du sillon, révélant la substance des notes, mais elle encaisse les écarts dynamique les plus extravagants avec une sérénité déconcertante et livre une délicatesse jusque dans les forte les plus extrêmes, repoussant la distorsion, la perte de suivi, l’instabilité géométrique, c’est réellement une expérience du vinyle qui place le VIVlab « Rigid Float » du côté des Durand, Moerch, Graham Phantom ou Primary Control en réunissant probablement les qualités de tous au profit de plus de plaisir ou de plus de neutralité vis-à-vis de la cellule qui pourra s’exprimer intégralement sans souci de compensation ou adaptation.

 

D’autant que le VIVlab « Rigid Float » semble pouvoir convenir à des cellules de poids et comportements très différents (d’autant plus qu’il existe en 7, 9 et 11 pouces) tout en mettant en scène les personnalités de chacune, mes propres essais ayant porté sur une Ortofon Cadenza, une Shelter Model 5000 et l’extraordinaire Stein Aventurin 6.

On peut en outre l’utiliser comme un second bras, puisque muni de son propre socle, il trouvera sa place à l’extérieur du châssis de platine si nécessaire. Mais je subodore qu’une fois installé, il deviendra le bras principal.

Pas de réglage d’antiskating, performance rendue possible par le principe propriétaire et révolutionnaire de son unipivot qui « flotte » dans un bain d’huile magnétique.

Le réglage de la cellule se fait par déplacement du bras complet, socle inclus, ce qui rend le passage d’une cellule à une autre plutôt facile si on décide d’avoir plusieurs « clef de Nelson » à savoir le système de montage de la cellule sur le bras assez particulier mais très pratique.

Quand on fait l'effort de comprendre, car j'ai vu un certain nombre de confrères rejeter ce bras "par principe".

De nombreux audiophiles ou mélomanes du monde entier ne s’y sont pas trompés : le VIVlab flotte désormais au firmament des bras d’exception, à la différence que son prix n’oblige pas à revendre le reste de sa chaîne.

 



anti blues


Hana persiste et signe.

En complétant le trou laissé entre la ML et la redoutable Umami Red, le fabricant japonais fera sans doute beaucoup d’heureux.

 

D’autant qu’on retrouve avec le modèle Umami Blue la beauté des timbres dans un équilibre tonal idéal, dont un registre aigu parfaitement intégré qui peut donner l’impression, face à diverses concurrentes, d’une moindre précision. Que nenni !

Fidèle à ses sœurs aînées, la petite Blue se distingue par une remarquable qualité des silences, une dynamique parfaitement contrôlée et une densité des matières invariante du subliminal à l’explosif.

A preuve les Choephores de Darius Milhaud (Bernstein, New York 1962) pourtant pas facile à passer, par ses variations rythmiques et dynamiques assez folles, que j’écoute en rédigeant cette note.

Un peu retenue en apparence, la Hana Umami Blue est tout simplement juste, sans débordement (qu’on aurait le droit de préférer dans une Dynavector par exemple).

La différence avec la Umami Red ? une transparence et une résolution un peu en retrait, en préservant la même rigueur des couleurs, des lumières, de l’espace.

Un peu moins de corps dans le très bas du spectre ? Oui, bon, pas sûr.

Ce qui est sûr, c’est que comme d’habitude chez Hana, le rapport qualité / prix est extraordinairement favorable. Certes, 2 500 € ne la mettent pas à portée de tous, pourtant, compte tenu de ce qu’elle peut apporter à la musique, son prix est incontestable.


red is beautiful


Ce n’est parce qu’une marque réussit le tour de force de cellules à bobines mobiles dont le rapport qualité / prix relève du défi qu’elle saura réussir une cellule nettement plus haut de gamme.

 

Bon, tout va bien, on a la réponse avec Hana :

 

La Umami Red est désormais dans le Top-5 de mes cellules préférées.

 

Il faut dire que j’ai essayé cette superbe pièce d’orfèvrerie sur une Kuzma Stabi R (qui est aussi ravissante qu’un char russe mais ô combien efficace. Vous me direz, un char russe aussi) et un bras 4Point9.

 

On retrouve le caractère rigoureux, minutieux des frangines, un équilibre tonal et dynamique sans le moindre laisser-aller ou complaisance, le refus d’un « faux » spectacle.

Mais multipliés par dix. D’un naturel raffiné, Umami n’est pas une timide pour autant, loin de là !

Parfait équilibre du corps sans corpulence, Umami peut même développer une énergie assez sidérante, sachant bien sûr que ce point, comme sa fermeté dans le bas, dépendront du bras et de la qualité des réglages.

Raffinement et poésie, Umami sait faire avec grâce et attention, solidité et affirmation elle sait faire sans besoin d’ostentation, déployer les couleurs elle sait faire sans tricher, swinguer elle sait faire sans forcer le trait, décrypter les frémissements enfouis dans le sillon elle sait faire sans extraire ou durcir l’aigu…

Amoureux de dégoulinades harmoniques ou épanchements rondouillards, passez votre chemin.

Amoureux de musique(s) réfléchissez bien car alors que le prix n’en fait pas un objet démocratique (3 690 €), le rapport qualité/prix est aussi unique que celui des « petites » EL, SL ou ML.

 


deutsche q...


Allemagne

 

Les platines vinyles…
 

un sujet souvent évoqué par nos chers clients, un sujet de convoitise, de fantasmes, un sujet de confusion au moins aussi abscons que le monde du «dématérialisé».

En effet, il faut intégrer le fonctionnement de la platine elle-même, suspendue ou non, le (ou les) moteur(s) et l'alimentation, la ou les courroies sauf si entrainement direct, le plateau, massif ou léger, double, le pallier, etc…, puis le bras, plus ou moins lourd, unipivot, tangentiel, et les compatibilités avec la compliance de la cellule, les cellules MM/MC, les réglages d’alignements, d’azimut, d’angle, de poids, d’antiskating, le niveau de sortie, le préampli phono et ses diverses variantes…

 

Autant le dire tout de suite : il y a sur le marché un nombre rassurant de bonnes platines et à des prix très variés.
Elles sont plus ou moins équilibrées ou rapides ou justes, mais à l’arrivée on en tire quand même le plus souvent un plaisir sensuel à part.
Cependant, dans cette grande famille exotique, il y a celles, nombreuses, dont le prix n’est absolument pas justifié !

Il y a celles dont la technologie sophistiquée n’apporte rien que des ennuis à terme (plutôt moins fourmillantes qu’à la grande époque du vinyle) !

Il y a celles qui en font un peu trop, même si c’est joli.

Il y a celles qu’il faut régler toutes les 5 minutes, les ressorts mal étalonnés ou autres mauvaises blagues…


Et puis il y a les conceptions saines, pensées autour de bases élémentaires dotées d’astuces mécaniques à toute épreuve, dont la réalisation est irréprochable et proposées à un prix plus que raisonnable.


Et dans cette taxinomie, Acoustic Solid est incontestablement sur le podium.

Faut dire que, côté mécanique, les Allemands ne sont pas les plus mauvais...

A l'écoute, on récolte de cette simplicité mécanique saine ce que j'aime des platines vinyles : la profondeur des silences, la rigueur, la tension, la justesse dynamique et tonale, bref ce qui permet au couple bras/cellule de d'exprimer dans les meilleures conditions incluant leur subjectivité parce que côté cellule il y en a de toutes les couleurs sur le marché.

Il y avait quelques années que je lorgnais ces engins. Mais n’ayant pas le cœur à me lancer dans l’aventure de la distribution, je repoussais continuellement le moment de les représenter. Et puis je m’interrogeais à propos des bras... La marque en propose certes, mais je ne les connaissais pas et les bras que j’envisageais étaient tous plutôt, hum, précieux, tels les MørchViv LabGrahamDurand… auxquels je ne renonce évidemment pas, simplement je cherchais une solution moins luxueuse si possible.


L'un des bras Acoustic Solid, le WTB 213, je l’ai découvert à Munich, je l’ai pratiqué un bon moment et avec une cellule quand même haut-de-gamme (5 000€ !), et j’ai été… euh… waouh ! Emballé ?


Et, désormais un distributeur s’est attelé à la tâche de faire connaître Acoustic Solid dans l’Hexagone !

Une besogne courageuse, parce que, quoi qu’on en dise, le marché de la platine vinyle n’est pas le plus simple, ne serait-ce que du fait de la multitude d’options possibles.
Pour simplifier au mieux les offres, Acoustic Solid a prévu des « packs » incluant bras et cellules et parfois des accessoires.
Les bras sont des WTB 370 base Rega pour les p’tits modèles, et les WTB 230 et WTB 213 complétement maison pour les plus gros.

Bon, la gamme étant très étendue, il va falloir choisir !


Personnellement, j’aime beaucoup la petite Solid 111 Wood ou Alu Pur.

La Solid Machine Small, si possible en alu brut…


Ma préférée ? Sans doute la Solid Wood MPX.

Ou... Oui, à bien y réfléchir : la Solid Edition.


Le bras WTB 213 coûte environ 1 400 € selon les accessoires….


La gamme va de 1 500 à 40 000 €.

Et puis les stands, les accessoires, les couvercles, les sets de réglage.

Mais à la différence d’autres marques à la gamme débordante, il y a chez Acoustic Solid une vraie unité de pensée, un axe créatif fort, une exigence constante qui ne cède jamais à la primauté du look.

 


la perfection du naturel


Japon


C’est toujours agréable et si rare l’impression d’avoir en main une référence, pas de celles qu’on nous assène à longueur de pages, bien sûr : celle que l’on ressent comme une évidence.


C’est le cas avec le… quel qualificatif choisir ? … Aucun, ça nous changera !

C’est le cas, disais-je donc, avec le préamplificateur MM/MC Vida (Vinyl Disk Amplifier) d’Aurorasound, conçu par un vrai passionné, de musique.

Un double boîtier (alimentation séparée) sobre, quelques réglages très simples, des versions personnalisables selon la cellule proposées sur commande spéciale, une technique propriétaire et l’emploi de transfos Lundahl notamment pour la partie MC, etc…


Quelle importance que cet exposé technique, n’est-ce pas ?


Le résultat est un appareil qui s’oublie très vite en trouvant une place naturelle dans le suivi musical.

Que ce soit en MM ou MC, on trouve (bon certes au bout de quelques heures de rodage quand même) des qualités identiques et uniques tout en collant au plus près à la personnalité des cellules (essais menés sur des Ortofon 2M et Cadenza, une Lyra Delos et une Shelter).


élégance...


Autriche

 

L’univers des platines EAT (European Audio Team) est celui de l’élégance érigée en étendard de la technologie, évitant autant que possible que celle-ci – pourtant pointue ! – soit mise en avant.

 

Pas de muscles saillants, de chromes souriants.

 

Des châssis laqués, atemporels, ou pour le haut de gamme, avec option cuir.

 

Même sur une petite Prélude, il y a quelques astuces ou points forts techniques qui, en dépit de sa parenté avec une marque grand public, font de cette petite platine très abordable un objet de peu d’équivalant.

 

Que ce soit munie d’un Ortofon 2M Red (ou Blue, bien sûr) ou d’une Hana EL (choix fréquent), on ne peut que louer les vertus musicales d’une platine qui sait associer ce que beaucoup cherchent dans l’analogique : des rouages baignant dans l’huile, à ce qui me paraît une nécessité pour sortir d’une coloration jolie mais ennuyeuse à la longue : une forme de tension et nervosité et un équilibre tonal régulier.

 

La suite ci-dessous :


El et SL vont en bateau


Cellules Hana EL + SL + ML

Japon


 

Une nouvelle marque de cellules phono ? Si ça continue, il y en aura bientôt plus qu’à l’époque où les platines phonos étaient la source quasi-unique de la hifi.

Quand un distributeur nous annonce qu’il veut nous faire connaitre une nouvelle marque dans son catalogue, en général ça nous fait vraiment plaisir. Mais quand on apprend dans la même phrase qu’il s’agit de cellules phono on pense immédiatement : encore une ?

 

-    Il y a déjà tant de belles choses sur le marché !

-    Oui, mais celles-là sont des bobines mobiles (MC) vraiment très performantes et surtout au regard de leur prix…

-    Et il y a 36 modèles au catalogue et on ne choisit jamais le bon ? J’ai déjà 3 marques, ça me suffit amplement !

-    Non, il n’y a que deux modèles, enfin quatre car elles existent en haut niveau et bas niveau…

-    Ah… Bon… Envoie-nous tes découvertes alors.

Installer une cellule sur un bras, ça prend du temps, c’est délicat, il y a toujours le risque sur certains bras d’endommager les fils parfois maigrichons qui relient la cellule, bref ça fait moyennement rire.

 

Mais bon…

 

De compliance et poids faibles, les cellules Hana demandent théoriquement des bras entre moyen et déjà un peu lourds, mais semblent s’accommoder très bien de bras moyens/légers tels que le TecnoArm.

Bougonnant (faut avouer que je bougonne souvent), j’ai en effet installé la EL (425 €) sur une Michell Technodec et la SL (690 €) sur une Michell Orbe SE.

La résistance de charge pour les versions L (faible niveau) est indiquée au-dessus de 400 ohms, donc exige un pré-phono réglable.

 

Mouais. Evidemment, on aurait dû se douter que venant de Karl et son petit réseau de stars naissantes dans le domaine de la lecture analogique, les cellules Hana procureraient un plaisir immédiat.

C’est le cas, sans aucun doute ! Même neuves alors qu’il faut compter une bonne cinquantaine d’heures pour les roder, on entend que ce sont des cellules de haut vol.

La lecture respecte une qualité de silence remarquable particulièrement sur la SL (profil Shibata oblige ?) tout en délivrant une ampleur pleine, dense, subtile et d’une idéale cohérence.

Rien de spectaculaire ni spécialement démonstratif, heureusement, mais l’agréable sensation d’un solide noyau de notes, d’une justesse rythmique et tonale parfaitement naturelle, dénotant une légère matité, certes, qui repousse toute dureté ou sifflante, et intègre les registres sur une dynamique large, et ce sur les deux cellules au profit d’une transparence plus poussée et d’une tenue supérieure sur la SL.

Grave particulièrement précis sur la SL opérant un suivi de modulation qui est l’apanage des grandes cellules, il participe de l’éloquence émouvante du large ambitus, on frémit souvent à l’écoute de cette cellule que la matité rend chaleureuse sans pourtant la moindre affectation car la précision est irréprochable et homogène, les instruments idéalement détourés dans leur air propre. Elle a du corps, tout simplement.

Moins exubérante que certaines Ortofon (plus chères), moins précise que la première Lyra (le double du prix), la SL est en revanche plus incarnéebrodant un lien organique dans la matière de la musique, la faisant rentrer d’emblée dans le panthéon réduit des objets face auxquels on ne pose pas de question.

Je crois que je la préfère à une Shelter qui coûte presque le triple, même si on va moins loin dans l’exploration du sillon, la SL pose une authenticité débarrassée des scories impétueuses de la lecture analogique au profit d’une plausibilité sensible et sensuelle sans jamais frôler l’excès sirupeux dont certains se revendiquent au nom de la beauté de l’analogique. Non, elle sait répondre avec vigueur, suivre l’autorité musicale si nécessaire mais ne perd jamais son calme, une certaine désinvolture supérieure et magnifique.

 

Les Hana ne sont pas des cellules qu’on choisit pour un caractère outré, une couleur volontaire, une approche typée, mais au contraire pour avoir la tranquillité d’esprit de pouvoir tout écouter sans que l’oreille soit agacée par une coquetterie quelconque.

Bref, de ces rares produits qui font dire immédiatement penser « oui, bon voilà, ça fonctionne » et verrouillent d’emblée les commentaires superflus…

Une approche de mélomane justifiée par un prix des plus raisonnables au regard de la plénitude lyrique proposée.

 

Ah : les Hana E et S sont aussi proposées en version H dont la particularité est d’avoir un niveau de sortie plus élevée, donc exploitable par la plupart des préamplis phono MM. C’est pas clair ? Appelez-nous.

 

Et puis, parce qu’il faut bien qu’une marque progresse, Hana a évidemment progressivement complété la gamme.

Cf ci dessous :


pas moins


Aurorasound n’est pas un nouvel arrivant dans ces colonnes.

Dans un précédent article, j’ai commenté longuement tout le bien que je pense du VIDA, premier préampli phono proposé par la marque japonaise Aurorasound que j’ai eu le plaisir de découvrir et d’intégrer sur le champ il y a déjà de ça quelques années.

Le prix du VIDA originel n’a pas beaucoup bougé et l’objet reste un must ! Il est depuis peu secondé par le bas par un petit Prima, fabriqué au Japon et cependant proposé à 1300 € semble-t-il ! Notable effort de rationalisation car je ne vois pas Shinobu Karaki proposer un appareil au rabais. Le Prima étant paru après la découverte de l’objet de mon article en cours, je lui consacrerai un CR ultérieurement.

Le VIDA originel et ses déclinaisons sont coiffés depuis un moment déjà par une version en deux (4) blocs (Mono VI-8) qui élève l’épanouissement musical du petit frère pourtant remarquable, justifiant son prix sans souci puisque ces deux objets sont tout simplement parmi les meilleurs préamplis phono universels du marché, à quelques intouchables exceptions près peut-être.

Jusqu’à ce que Karl débarque avec un gros carton me disant « je te le laisse, c’est une nouveauté, il n’a jamais été déballé, tu verras il y a des options intéressantes… »

Mouais…

Nous déballons le machin, quand même imposant d’autant qu’il y a aussi un bloc externe en aluminium enfermant l’alimentation, pas des plus légers quand on songe qu’on alimente un préampli phono.

Ce nouveau jouet s’appelle VIDA SUPREME (excusez du peu).

Encombrant soit, mais finalement pas plus que les « mono ».

Les câbles reliant le boitier d’alimentation au boitier principal sont les nouveaux câbles « blancs », de qualité supérieure que j’avais testés avec bonheur sur le Mono VI-8.

La qualité de fabrication est impeccable même si la valeur perçue est possiblement discutable. La façade aluminium très soigneusement microbillée reprend la disposition des autres modèles à l’exception d’un gros sélecteur à droite qui permet de choisir entre cellules MM et MC bas niveau sur la carte principale et des cartes optionnelles. Il y en a deux dans la machine qui m’a été confiée. Je me pencherai plus attentivement sur l’une d’entre elles, à savoir une carte phono par composants discrets, étonnante compte tenu des choix techniques habituels (transformateurs d’adaptation).

Mais, compte tenu de la qualité musicale des réalisations Aurorasound, nul doute que le concepteur a ses raisons, d’autant qu’à pas loin de 13 000 € selon les options, il vaut mieux espérer qu’il ne s’est pas trompé.

On l'écoute ?


musique ?


Ce qui surprend en premier lieu, c’est la gestion du (des) bruit(s) de fond, notamment le bruit de surface des vinyles qui semble avoir complètement disparu, ou en tout cas être si maitrisé qu’on pourrait se demander si cette étonnante gestion ne se fait pas au détriment d’une partie du spectre.

Eh bien non, absolument pas : la restitution est stupéfiante de précision dans tous les registres, d’un grave totalement tenu (avec un ensemble platine/bras/cellule rigoureux s’entend) à un aigu subtil, puissant et évidemment dégagé de toute brillance inutile, étonnamment mate ou superbement lumineuse au gré des disques, d’une expressivité bouleversante intégrant une gestion tout en nuance d’une dynamique parfaitement naturelle, le tout servi par une douceur, un moelleux, et une absence totale des distorsions pourtant facilement excitables en lecture vinyle.

Je ne vais pas vanter les timbres, le phrasé, le filé, etc… toutes données appartenant nativement au vinyle si ce n’est pour dire qu’avec le Vida, elles sont sublimées, sans pour autant jamais avoir la sensation d’une exagération, du plus beau que nature, du racolage si fréquent dans les installations vinyles.



Avec le Vida, tout paraît juste, tout simplement, ou en tout cas au service exclusif de la personnalité de la base lectrice.

 

Mais, puisque les créateurs de génie sont inlassables dans leur quête d’absolu, Aurorasound ne s’est pas arrêté là.

Et nous avons écouté la version dite Mono du Vida, qui se présente en 4 blocs.

Je ne savais pas ce que je devais attendre de la version Mono, d’autant que la différence de prix n’est pas négligeable.

Alors voilà : passer de l’un à l’autre est du même ordre de choc que d’écouter le VIDA stéréo la première fois. Honnêtement, ça m’a agacé.

Et emballé, parce que bon, c’est comme ça, il faut bien laisser le droit aux créateurs de vouloir toujours plus et, plus important, d’y parvenir.

 

Et puis ça ne fait pas du VIDA stéréo un appareil moins bon ou frustrant, et c’est un point rassurant : je vis très bien avec la version primitive qui va déjà bien plus loin que ce que nous connaissons par ailleurs et délivre une musique vivante et gouleyante.

Oui mais en comparaison, on a l’impression que le Mono est un joyau largement plus onéreux que le delta de prix constaté.

Les qualités du premier VIDA mais… approfondies ? Stabilité, plénitude organique et sérénité, fluidité onctueuse jalonnée de coups de griffes quand la musique le dicte, incarnation des substances et profondeur des silences (assourdissants) etc.

Vraiment on doit pouvoir placer ces objets face à des ténors dépassant les 15 000 € et ce sont les stars qui rougiront !

Des musts qui vont faire du tort à des objets nettement plus coûteux, une fois de plus chez staCCato.


la preuve


Evidemment non ! Il ne s'est pas trompé. Vous vous en doutez.

Sinon, on remballe l’appareil, on murmure quelques excuses confuses et on oublie.

Toutefois, la proposition musicale du Suprême est quand même singulière. Son caractère très particulier apparait d’emblée et si le rodage donnera la ductilité qui peut manquer au début, il ne se démentira pas ; en effet, la rigueur est extrême ! Aucune complaisance. C’est évidemment l’esprit des autres modèles de la série VIDA, mais à ce point de tension, de nervosité, de tenue, c’est défrisant. Et ceux qui me connaissent voient l’image !

Cette rigueur ne peut que me plaire dans la mesure où elle ouvre totalement les vannes de l’expression technique des éléments en aval, platine, cellule, pressage etc… et de l’expression artistique ! Tout ce que je cherche parfois un peu inquiet de trouver si peu de candidats.

Car si la restitution du Suprême est déstabilisatrice, elle est incontestablement juste ! On sort des habitudes esthétisantes de la reproduction vinyle, soit, mais sans rien en perdre de la poésie, de la fluidité ou la sensualité, bien au contraire. Mais le lyrisme et l’éloquence sont donnés par les musiciens, pas par le préampli !

L’altière verticalité de la restitution m’a valu une remarque d’un auditeur qui, certes sur le ton de la plaisanterie, racontait bien sa première impression : on dirait du numérique ! Ce n’est pas faux, à condition d’accepter les indéniables qualités du numérique (quand il est bien fait) pas toujours données par le vinyle.

En l’occurrence un équilibre tonal et énergique parfaitement constant, droit, une dynamique assidûment répartie, et des fondations de statues antiques. Une puissance active distribuée également sur tout le spectre, tenue jusque dans l’extrême grave (à condition que la platine le permette).

Et cette rigueur, architecturée, tenue, droite délivre après quelques dizaines d’heures de rodage une fluidité d’une sensibilité fabuleuse, des jeux de couleurs internes proprement démoniaques, une inébranlable structuration physique de tous les registres, sans la moindre lézarde ou hésitation, des attaques franches, tendues, nettes, repoussant le « bruit » du vinyle vers les tréfonds de l’imperceptible.

Résultat : on baigne dans un océan de musique en passant par toutes les sensations des courants, des vagues, des parfums, des écarts violents ou subtils de température.

La délicatesse transparaît idéalement dans la rigueur gourmée car elle suit les évolutions les plus ténues de la musique, les plus dissimulées, les plus détournées, pas un seul instant à une déformation, une facilité jolie, un laisser aller de l’électronique (ni de la platine ou du bras, j’ai oublié de le dire : l’Acoustic Solid MPX tweakée et le bras Vivlab Carbon), et seules disques et cellules s’exposent sans la moindre altération de leurs langages mêlés.

Autre grande qualité, rare sur quelque système que ce soit : le Suprême inscrit le grave dans l’aigu, je veux dire cette existence du corps et des matières qui crée un lien permanent entre toutes les parties du spectre, entité unique qui ne se détaille pas. Qualité évidemment rendue possible par le bras Vivlab, un rapide essai sur une platine munie d’un bras moins performant faisant un peu reculer cette sensation, mais quand même, ce préampli plus que tout autre sait préserver l’unité physiologique intime.

Pour info, j’ai procédé aux essais via les sorties symétriques essentiellement.

L’essai comparatif sur la carte interne avec RIAA + gain par transfo est moins extrême, moins surprenante, même si, en première écoute on a l’impression de s’y retrouver plus facilement. Je suppose que si on a plusieurs bras et cellules avec des cellules un peu dures, l’hésitation a du sens, sinon, de notre côté, notre choix est fait. Attention toutefois : même via la carte interne à transfos, l’écart avec le VIDA Mono VI-8 justifie pleinement l’existence de cette version Suprême.

Une autre option amusante est une carte qui permet de faire transiter un signal issu d’une source haut niveau, lecteur CD ou DAC, via le Suprême.

Un peu gadgétique dans le cadre de nos essais, je devine que sur des lecteurs numériques comme il en existe encore beaucoup où la restitution est déshumanisée, cette option créera une illusion de chair ; étonnamment, la sensation de transparence est conservée, pas de perte flagrante pas plus qu’un amollissement des attaques, mais un huilé supérieur, une dynamique idéalement contrôlée. Au prix toutefois de câbles de compétitions fois deux.

Le Suprême se justifie-t-il face aux déjà formidables blocs mono du même Aurorasound ?

J’ai déjà répondu : indiscutablement oui dans sa version base et plus encore avec la carte à composants discrets, à ma grande surprise. Mieux encore que les précédents modèles, il disparaît totalement au profit du reste de la section phono, et si celle-ci n’apporte pas de colorations ou déformations marquées, c’est au bénéfice direct de la musique, sans concession, que le Suprême agit ! Une telle intégrité, c’est rare dans le monde du phono !

Afin d’être tout à fait clair et pour ne pas rentrer dans le jeu des déformations de la hifi, ça ne veut certainement pas dire qu’il faut jeter vos VIDA Mono à la poubelle, car l’arrivée du Suprême ne retire rien à ces appareils qui, aboutis et intègres, ne sont pas fomenteurs de frustration.


... et technologie


Toutes vertus qui ne feront que croître de façon très uniforme, parfaitement notable en pointant chacune des platines dans la hiérarchie.

 

C’est avec la C-Sharp que j’ai connue la marque et ce mélange d’onctuosité et de précision qui était un régal.

 

Je garde un souvenir fort d’une Fortissimo que nous avons équipée d’un bras Mørch DP8 !

 

Green*K a sélectionné la E-Flat au design si particulier et bras technologiquement novateur, tout plat. Tout comme la platine où le plateau est enfoncé dans le châssis !

 

Qu’il accompagne du préampli phono E-Glo S stimulé par l’alimentation LPS.


Aime ML


A commencer par la ML.

 

Un peu plus pointue à utiliser, son réglage ne supporte pas l’approximation sous peine de dénaturer l’aigu. Mais après une installation aux petits oignons, ben on retrouve tout ce qu’on aime des « petites » Hana (hum), à savoir la rigueur, mais avec un développement supérieur des harmoniques, une profondeur plus modelée des silences et une sensation de lien organique plus sensuel avec la musique, sans jamais donner aux cambrures naturelles l’excès des portraits de pin-up des années soixante.

Mais... Mais... Mais il y a aussi la Umami Red... Oh là là !


et le Prima ?


C’est aussi le cas du petit Prima, modèle d’accès à la gamme (1300 € !!!!!!!!!!), dont le rapport qualité/prix laisse pantois quand on sait que cet appareil est fabriqué au Japon, mais surtout quand on l’écoute.

 

Nous n’avons pas hésité à proposer une solution qui l’incluait en compagnie d’un Kondo Ouverture II. C’est dire !

 

Aurorasound a aussi développé un ampli/casque bouleversant, et aussi un préampli et un ampli, je ne connais pas encore ces deux derniers, et nous a promis un DAC révolutionnaire !

 

Miam.


En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des contenus de plateformes sociales et réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus