art vivant
Après avoir évoqué la ligne plutôt radicale dite FP et la ligne Aria moins déstabilisante néanmoins engagée du fabricant hORNS, découvrons maintenant la ligne maîtresse : Symphony.
On est clairement dans du très haut de gamme nonobstant le prix cartésien face à une concurrence qui n’en est une que sur le papier.
Je ne parle évidemment pas d’objets dont les coûts se mesurent à 5 x 0 devant la virgule ! Encore que… Tant d’entre eux sont si largement surestimés.
Car, même en allant chercher du côté d’objet coûtant 3 à 4 fois le prix d’une Symphony 10 ou 13, on ne trouvera que rarement tels fièvre expressive, sensualité aussi radieuse, panache vigoureux sans ostentation, sens du respect de la ferveur des musiciens et leurs petites ou grandes histoires, imaginatives, infatuées, phobiques, oniriques ou intimes.
Deux modèles dans cette série dont les dimensions en font des sculptures encore envisageables :
Symphony 10 : 540 x 1350 x 420 (55 kg)
Symphony 13 : 600 x 1380 x 560 (75 kg)
En ayant en tête que ces cotes incluent le débordement du pavillon.
En outre quelques idées de design en allègent intelligemment les lignes, tels les bords ronds sur le haut de l’avant et l’arrière plutôt que les côtés.
On ne va pas revenir sur la superlativité des finitions déjà évoquée dans les autres chapitres hORNS.
Ce qui distingue les deux modèles, ce sont les diamètres des transducteurs de grave (respectivement 25 et 33 cm) et des pavillons qui chargent une compression de 2 pouces en Titane, dont le niveau est ajustable.
Je ne vais pas m’éterniser à décrire les ressentis à l’écoute, aussi bien l’implication physique que le velouté, la densité organique que la subtilité des couleurs, la tridimensionnalité de la scène sonore et l’aplomb général, sans nécessiter des tonnes de watts compte tenu des rendements déjà confortables (93 et 95 dB).
Que ceux qui ont été échaudés par la reproduction de type sono ou lourdingue de quelques célèbres réalisations à pavillons viennent réviser leur jugement pour mesurer le degré de virtuosité que ce type de transducteur bien pensé sait retranscrire dans des dimensions proches du réel.
Dimensions et masse du piano dont le phrasé sait être tout en nuance, depuis l'appui du gras du doigt sur la touche jusqu'à l'extinction harmonique, le potentiel grandiose de l'instrument n'a pas de limite.
Le boisé et les inflexions du plus subliminal effet de l'archet sur le violon bénéficient pleinement, bien sûr de cet effet particulier au pavillon de graver l'espace.
Mais si l'envie d'un gros rock de derrière les fagots ou une furie techno vous prennent, veillez simplement à l'état des fondations de votre maison.
Alors que dans n'importe quelle charge musicale, jamais la moindre dureté ou projection ne viendra gâcher le bonheur de vibrer ou danser...
De l'énergie, sans aucun doute, à faible ou fort niveau, mais l'énergie du vivant incluant tous les paramètres qui nous approchent au plus près de la vérité, spectrale, colorimétrique, dimensionnelle.