mulidine acte 3

le renouveau Mulidine


 

Mulidine - notamment avec ses diverses Cadence, nos fidèles le savent - était l’un des piliers de staCCato. Une de ses raisons d’être, permettant d’affirmer fièrement une « différence » d’approche de la haute-fidélité, consacrée à l’expressivité.

Expressivité. Un terme fort avant qu'il ne soit, malencontreusement, rangé par la vacuité audiophile dans le même sac sans fond que "musicalité". Qu'importe, pour nous il est un facteur de tri entre ce qui est ou n'est pas défendable.

Aussi, quand Crista (Mulidine 2) nous a annoncé l’arrêt de la production des Cadence et Harmonie nous sommes-nous sentis orphelins.

Pour avoir testé moult propositions en quelques décennies sans en déceler l’équivalent ou alors beaucoup plus coûteux, ou plus encombrant, je ne cache pas que je me suis demandé si je n’allais pas arrêter l’activité ou alors devoir la réorienter radicalement vers du très haut-de-gamme qui ne me satisfait pas toujours.

En se creusant les méninges, on a remué quelques rares souvenirs de rencontres positives dans tous les pays du monde et de cette enquête dans nos mémoires, aidée par un heureux hasard, hORNS est sorti du chapeau. Ouf…

N’empêche, subsistait le petit pincement au cœur, celui de la nostalgie, celui des années de bonheur. Et puis tout simplement l’amitié de Marc, homme de haute culture et humanité. Qui nous a toutefois rassurés : il viendra nous rendre visite pour de savoureux dîners littéraires et philosophiques ou, euh… plus rigolos aussi…

Et puis Marc nous apprend qu’il a trouvé un repreneur !

Ah, intéressant.

Mais que celui-ci revisite totalement l’approche technique des enceintes ; à l’exception, dans sa gamme dite « Classique », des filtres mécano-acoustiques.

Oh… Questionnant.

Marc a accompagné Stéphane Catauro, Monsieur Mulidine 3e génération, pour la présentation de l’Alma il y a quelques mois (nous sommes en mars 2023, donc c'était... euh... en décembre 22 ?), premier modèle de la lignée « Romantique »

https://www.staccato-hifi.fr/blog/marques/transducteurs/mulidine-alma/

Sachant que nous avons connu et défendu les deux précédentes (générations) - celle de Marcel Rochet, le fondateur, sympathique professeur Nimbus, et celle de Marc Fontaine qui a remis les carrés avec les carrés et les ronds avec les ronds avec une rigueur scrupuleuse du détail qui nous a grandement réconfortés - nous étions curieux de savoir ce que serait la suivante.

La découverte de l’Alma (Stéphane ignore probablement que ce même prénom "matronyme" était celui d’une de nos enceintes fétiches de Strad) a été une expérience à la fois rassurante et euh... inquiétante ?

Rassurante parce que ce minuscule bolide avec une drôle de bouille très moderne procure des sensations musicales plus animées que la plupart des grosses dondons adorées par la Grande Hifi Internationale, passant par un sens du détail et de la minutie qui rappelle la rigueur de gestion de Marc.

Pourquoi inquiétante alors ? Parce que ce n’était pas une Mulidine.

Oh, pas tant par la vocation - celle du respect des artistes (et pour cause, vu le cursus de Stéphane à lire plus bas) - absolument intacte, incluant même un besoin de proximité perçu par un musicien entouré d’autres musiciens par « opposition » au mélomane qui, dans le meilleur des cas, est invité à une saine promiscuité avec ses instrumentistes préférés.

Une résolution et un ciselé impeccables, de la vie, du swing, une louable présence et un sens de la scène des plus larges, profondes, mais aussi fermement implantée. Je détaillerai tout cela dans les pages destinées aux produits.

Par curiosité on a même envoyé du Dead Cross à ces lilliputiennes. Ben ça le fait ! Et même, c’est, comment dire : bluffant ? Oui je sais, c’est devenu un terme fourre-tout.

Mais un si petit machin – que Stéphane peaufine depuis quelques années - à poser sur pied et sans le fitre mécano-acoustique ? Quel rapport avec Mulidine ?

On aurait pu être tenté de penser que ce jeune talent s’est contenté de racheter une image de marque.

Eh bien non : Stéphane rétorque à nos angoisses existentielles profondes (euh, c’est une blague) :

- " pas du tout : j’ai racheté la marque Mulidine parce qu’elle défend depuis toujours une approche fondamentale de la musique qui correspond à ce que je développe depuis un bon moment déjà et qui, certes, aurait existé de toute façon… Et cette approche passe par un maître-mot : la rapidité. Mais aussi, si je comprends vos doutes, apprenez que je développe une autre gamme qui s’appelle « Classique » et reprend le principe technique spécifique à Mulidine : le filtre mécano-acoustique "

Le premier modèle de ladite gamme porte un nom qui en raconte long : Da Capo.

Des promesses, des promesses, mais ce jeune homme est-il capable de réunir des mondes parfois antagonistes ?

Nous avons depuis écouté Da Capo.

La réponse est oui.

Da Capo est la réponse d’un musicien aux mélomanes !

https://www.staccato-hifi.fr/blog/marques/transducteurs/mulidine-da-capo/

Nous sommes par conséquent ravis de continuer l’aventure Mulidine sans la moindre concession ou hésitation.

 

Ah oui : j’ai promis de vous écrire ce que vous savez probablement déjà : Stéphane Catauro est Premier Prix de Guitare du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, enseignant au Conservatoire de Valence et organisateur d’un des plus renommés festivals de guitare en Europe : Drôme de Guitares.



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