atoll gamme 400

les 400 coups



Il y a, à travers les années, des marques dont on entend souvent parler, diversement appréciées mais actrices incontournables de la petite scène de la hifi.


Atoll est assurément une des marques les plus citées. Notamment par des jeunes gens qui ont bâti leur première chaine autour des vaillantes petites électroniques françaises.


On a tout entendu à leur propos : c’est dur, c’est gris, c’est mou, c’est sec, c’est transparent, c’est voilé, c’est neutre, c’est coloré…

Tout et son contraire.

On en a eus entre les oreilles bien sûr, arborés par des clients qui souhaitent changer un élément ou acquérir des enceintes

On s’est contenté de trouver ça très honnête, bien fait pour le prix, d’une qualité honorable, plutôt meilleure que bien des pseudo références de la hifi, voire de prétendus appareils pour mélomanes.
Bien construit, et d’un rapport qualité / prix exemplaire, surtout quand on sait que c’est fabriqué en France…

Mais bon, dans notre quête un peu bornée de la qualité absolue dans tous les créneaux de prix, on n’avait pas été bouleversés.


Et puis lors d’un improbable salon, très calme, nous prêtons une paire d’enceintes (des Audiomanufacture B8) au très sympathique représentant d’Atoll pour une démo de la nouvelle série 400 (salut Laurent !) …
Puisque le salon est vraiment très tranquille, on prend le temps d’écouter…

… Pour s’apercevoir qu’il se passe quelque chose ! Vraiment ! C’est d’autant plus saisissant que depuis des mois on cherchait un amplificateur aussi universel que possible dans une gamme 4000 à 7000 €, fouillant sans grand succès parmi les stars.


L’Atoll IN400 vaut moins de 5000, mais, comment dire ? C’est bien un des derniers auxquels on aurait pensé... Alors qu'on en a écoutés beaucoup, croyez-moi…

Comme quoi, euh, nous aussi on a des a priori...

Eh oui, c’est difficile à croire, je sais…

 

Or, même dans les conditions très particulières et limitantes de ce salon, on entend qu’on a clairement affaire à des appareils (IN400 + CD400) qui racontent avec franchise et engagement la musique et les musiciens !

Par conséquent, de fil en aiguille, d’essais en essais, de discussions en discussions, on creuse le sillon... tout en continuant à chercher la perle rare parmi les référents de la profession, celui qui fera mieux, celui qui célébrera l’honneur qui lui est profusément attribué…
Et puis on se rend à l’évidence : pas mieux ! Même le valeureux rival qu’on avait fini par choisir de guerre las.

Et donc la série 400, via les intégrés, fait son entrée chez staCCato, c’est dingue, non ?
Si, vraiment.

Parce qu’à l’écoute de la musique via l’intégré Atoll IN400, accompagné ou non du CD400, on est en présence de ce noyau, cette substance organique indispensable à la musique, faite de matières et de rythmes créant un aplomb revendicateur et si éminemment éloquent, le maître mot de nos sélections.

On l’a essayé sur des Mulidine, à qui il confère des dimensions supérieures, des Living Voice qui montrent alors un souffle herculéen et une éloquence grandiose avec panache, sur des Atlantis qu’il pilote avec délicatesse et autorité, sensibilité et vigueur, sur des Audiomanufacture qu'il maîtrise avec aisance, ou sur des Leedh C ou auxquels il offre le coffre indispensable pour affronter les pires situations, d'autres l'ont essayé pour nous et avec bonheur sur des Verity Audio, sur des Thiel…

Formidable…

L’arrivée des Atoll chez staCCato correspond à un scénario absurde qui se répète : on cherche en vain pendant des années et puis coup sur coup, on trouve deux beaux objets qui ne sont pas ridicules face à notre cher Sugden Masterclass IA4 toujours aussi somptueux mais pas absolument universel côté puissance disponible…

Une fois encore, nous n’avons pas choisi la facilité en jetant notre dévolu sur une marque certes appréciée pour ses appareils d’entrée de gamme mais encore boudée côté haut de gamme par le snobisme ambiant alors que les gens d’Atoll sont sans aucun doute parmi les rares à être vraiment partis d’une feuille blanche pour franchir le cap.


Mais en hifi les a priori ont la vie dure, n’est-ce pas ?

Depuis, sans changer de nom, IN et CD400 ont copieusement évolué. Dans le bon sens.


et les ténors...


Tout autant que les éléments séparés de la gamme 400.

Ces éléments séparés, de même que l’intégré IN 400, bénéficient et feront bénéficier l’acquéreur, d’un rapport qualité / prix exceptionnel ! Et la nouvelle mouture du PR400, dit Signature, en fait sans aucun doute un jalon de notre bizarre profession.

Mais, pour Atoll comme pour nous, est-ce la bonne voie mercatique ?

Pas sûr ; peut-être auraient-ils dû créer une marque parallèle « ésotérique » et afficher les prix hautains qui forcent le respect ?

 

Mais, que voulez-vous, ce sont des gens honnêtes…


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