élégance pure
La gamme Aria du fabricant hORNS a le bon goût de respecter les « habitudes » de dimensions domestiques universelles.
Elles sont cependant équipées d’un aigu ou médium/aigu « chargé » par un pavillon avec tout ce que cette technique procure d’intimité, la sensation d’une plus grande proximité aux musiciens, et ce avec une souplesse de la restitution, et même suavité de tous les instants qui ne sont pas toujours raccord avec l’utilisation d’un pavillon avant.
Douceur ne signifie pas mollesse ou lenteur, bien au contraire !!!!
La rapidité des fronts d’ondes déploie des enveloppes très variées, grâcieuses et un legato exceptionnel.
C’est d’ailleurs une marque de fabrique.
Techniquement, la ligne Aria tient du paradoxe puisque, équipée d’une chambre de compression à pavillon, le rendement annoncé est plutôt faible de l’ordre de 85/86 dB.
Certes, on constate trop souvent des rendements annoncés qui font sourire quand on connaît un tant soit peu les haut-parleurs. Pas difficile de supposer que hORNS joue la carte de l’honnêteté.
Car, si se confirme qu’il faut grimper un peu plus le potentiomètre que sur une Mulidine Cadence, nous n’hésiterons pas à recommander une association Aria II avec un Tsakiridis Hermes : non seulement, ça le fait, mais c’est même énergétiquement saisissant.
Attention, ces trois enceintes méritent le meilleur en amont, et il ne faut pas se fier à leur prix très (trop !) contenu au moment de réfléchir aux compagnons.
Alors on pourra commencer par un Atoll IN200 Signature en attente de jours meilleurs, mais on pourra sans hésiter les associer à un Angstrom Lab Zenith ou un Grandinote Supremo : elles ne retrancheront rien des pouvoirs contradictoires d’un tel colosse, sa vaillance dynamique, ses subtilités tendres, son engament philanthrope.
J’y reviendrai, mais les vertus musicales comme la qualité de fabrication sont celles d’objet qu’on estimerait nettement plus coûteux.
Le dessin de tous les modèles réussit un rare équilibre entres dimensions et formes peaufinées d'angles arrondis qui accompagnent le galbe du pavillon – lui-même attractif, « décalé », hypnotique – et en font des objets qui pourront s’intégrer à tout type d’intérieur
D’autant plus facilement qu’on peut choisir parmi 20 types de bois pour les ébénisteries, vernis de mat à brillant (absolument superbe, digne de l’Art Déco) ou tout type de couleur RAL pour les ébénisteries et pour les pavillons (ainsi, petite touche chic, que pour les évents)
La perfection des finitions atteint et même dépasse celle d’objets d’un inaccessible High-End.
Deux couleurs de piétement aluminium sont disponibles pour s’adapter au mieux à l’apparence générale : alu naturel ou noir.
Evidemment, finition sur mesure impose du délai, mais ça vaut le coût. Le coup.
Techniquement, on ne peut pas dire qu’on soit débordé d’informations. Le bornier prévu pour un simple câblage (ouf !) est d’origine WBT.
La ligne couvre de larges besoins :
- Colonnes de II et III. Les prix : de 4 800 à 5 800 €. La paire. Sans changement quelle que soit la finition choisie. Ce n’est pas une blague.
- Une biblio appelée Monitor
- Une Centrale et un petit Sub. Pas mon truc, mais ça existe.
Les détails ci-dessous :