accuphase

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Japon

 

Une icône chez les iconoclastes ?

 

Eh bien oui !


Quand bien même il est rare qu’une marque consensuelle, réunissant tous les suffrages, soit à la hauteur de sa réputation, on peut envisager que ça arrive, n’est-ce pas ?

D'autant que celle-là concentre vraiment tous les enthousiasmes, une référence incontestée, une place à part dans le chœur des louanges !


Notre élue s’appelle donc Accuphase, et puisqu’il faut bien trier, nos choix s’étaient d’abord portés sur un couple :

 

- Lecteur CD/SACD/USB DP550

- Amplificateur intégré E600



C’est la sortie de ce superbe dernier qui nous avait décidés au départ.

Il est désormais remplacé par le E650. Et le DP550 par le DP560 puis 570, oui, c’est juste. Il y en a qui suivent, c’est rassurant.


On va éviter le petit refrain sur la qualité de fabrication (mais quand même, en déballant les objets, on est ému tant la barre est haute) ; on ne va pas en rajouter sur la fluidité de la reproduction sonore alliant idéalement l'autorité d’un hoplite à l'agilité d'un peltaste, resplendissement wagnérien et délicatesse debussienne, tenue irréprochable, subtilité lyrique sensuelle, équilibre parfait ; ni enchainer sur la suite de la longue liste des louanges, et on vous va plutôt vous inviter à venir juger par vous-mêmes sur des enceintes hors du commun.

 

Ou sur les vôtres, parce que, vue la santé des objets, on n’a rien à craindre.


accuphase donc


Nous avions également intégré le

- DAC DC-37...

... Epoustouflant.


Des DAC, ça faisait des années qu’on en écoutait parmi les plus réputés et coûteux de la planète pour un résultat qui nous inspirait dans le meilleur des cas un haussement d’épaules et dans le pire une colère pas vraiment saine contre les crétins du monde entier qui les plébiscitent.

Le DC-37, à peine sorti du carton, froid, branché rapidement derrière un Lumïn, nous a estomaqué par… Par quoi au fait ?

La justesse rythmique. Tout simplement.


Je développe un peu ?


Le premier point qui a frappé les esprits dépendait des personnes présentes ce jour-là, mais à l’arrivée tout le monde était d’accord : sacrée bécane quand même !


Ce qui m’a personnellement marqué d’emblée, c’est l’autorité de la restitution ! Cette sensation que la pièce est mieux tenue, bloquée par l’énergie délivrée, plus aucune tonique, plus de résonnance, une assurance de rocher et une incarnation frémissante, une ballade permanente entre délicatesse et vigueur, une rapidité supérieure et une façon si bouleversante de matérialiser les timbres dans l’espace, et puis ces petites choses plus compréhensibles dans le sfumato, un modelé plus habité et une ardeur rythmique tonifiante. Ce n’est pas le terrain sur lequel j’attendais Accuphase et suis d’autant plus ravi de la surprise.


Une remarquable machine !


Enfin un challenger qui tenait la route face à nos chers Eera (qui ont beaucoup évolué depuis et repris la main)

 

La claque existentielle donnée par le DC950 est décrite dans un autre article de ce même site :

http://staccato-hifi.fr/Blog_marques_sources%20et%20amplis_accuphase%20DC950.aspx#liste


Remplacé depuis par le DC1000, qui pousse encore plus loin la plénitude habitée des silences, entre autres gains. Mais attention, la rencontre avec le DG68 pourrait faire douter.

 

CF l’article suivant :

https://www.staccato-hifi.fr/blog/marques/sources-numeriques-et-amplis/accuphase-dg68/


quelques références


Ensuite (je les décris chronologiquement, pas hiérarchiquement) apparaît opportunément :


-    L’amplificateur intégré E370, remplacé depuis par l’E380. Le même, en plus subtil encore. Etait-ce possible ? Oui, il semble que oui.


J’ai longuement hésité à introduire l’E480 dans la collection du fait qu’il est assez proche de l’E650 en prix, un peu moins riche mais plus large d’emploi par une puissance affichée supérieure…


Heureusement, l’E380 vient résoudre doutes et interrogations par son placement intermédiaire, son rapport qualité/prix idéal et sa pertinence musicale manifeste.

 

On en a pourtant écouté des amplificateurs à transistors dans cette catégorie de prix. Mais retenu aucun jusqu'à présent.

Et les E370 puis E380 sont arrivés.

 

Dévoilant un Accuphase dans toute sa noblesse sitôt qu’on le déballe (qualité de fabrication qui ne connaît guère d’équivalent, respect drastique des normes, universalité d’emploi par une connectique complète et couvrant de larges possibilités, enrichies d’options via ajout facile d’une carte DAC et d’un module Phono MM/MC), il ne faut pas longtemps pour comprendre que la nouvelle cuvée prouve un progrès constant et sans aucun compromis. C’était le cas pour l’E650, ça l’est clairement pour le 380.

 

Disponible, franc, facile à vivre, cet intégré finalement pas très cher (compte tenu de sa richesse musicale, sa méticulosité expressive et sa qualité de fabrication) surprend par un flegme jamais pris en défaut même sur de violents forte, associé à une capacité de réactivité qui laisse pantois quand le message est endiablé ou les attaques cinglantes.


Après de longues heures d’écoute, on constate qu’on ne le prendra pas en défaut, rien ne vient heurter le plaisir, les timbres sont naturels, le swing impeccable et disert, transparence, modulation et dynamique tenues et d’une cohésion d’autant plus touchante qu’elle respecte l’ambitus large de l’appareil.


La maîtrise rassurante du propos, le refus de l’esbroufe sans pour autant devenir machine austère ou destinée à des mélomanes pointus et intraitables : l’universalité sans choisir la facilité de la simplification arrangeante.


Bref, quand on l’écoute, on ne se pose aucune question : la musique coule, se déroule, vit sa vie sous nos yeux et oreilles conquis…

 

De biens beaux atouts, une agréable nouveauté qui semble aller de soi, sans déroger à notre intransigeance parfois obsessionnelle…

 

 

Un petit mot sur l’E480 ?

 

De l’E380 il conserve la vocalisation souple et enchanteresse, mais il ajoute un aplomb supérieur sur des enceintes gourmandes ou complexes à charger. Un gros cœur, une réserve tranquille d’énergie ne font pas un trou colossal avec l’E380 (mon chouchou ? Je me demande) mais lui octroie une probité légèrement supérieure et une disponibilité totale dès que le message se complexifie ou l’enceinte l’embrouille.

 

Allez un petit dernier (pour le moment). Le DP450, lecteur CD d’entrée de gamme, à dire vrai le seul puisque les autres lecteurs de la marque sont CD/SACD.

Quand notre ami David est venu me faire découvrir cette nouveauté, j’ai accepté par curiosité, n’étant pas spécialement en recherche de lecteurs CD, heureux avec ce que j’avais et pas très inquiet de développer les propositions, plutôt heureux de mon rapport avec la dématérialisation.

Mais voilà : nous avons écouté le DP450 et j’ai craqué.

C’est bien simple, il est tout simplement meilleur qu’un ancien DP550 - pourtant plus haut de gamme - sur la plupart des critères qui contribuent à l’expression musicale, à commencer par le sens du rythme ou du swing. Admirable déploiement de timbres, cohérence idéale, souplesse du phrasé, élégance du verbe… Que puis ajouter ? Rien.


Ah si : la connectique du DP450 étant très complète, il ouvre la porte sur des drives extérieurs, lecteur de réseau, ordi etc… pour rejoindre les deux mondes !

Que demander de plus, surtout à ce prix qui honnêtement est une aubaine, quoi qu’en pensent les grincheux ? Rien. Décidemment

 

Un petit mot sur les éléments séparés ?

Je considère sans aucune réserve l’A75 comme un des amplis les plus fondamentalement justes que je connaisse, au milieu de tant d’insupportables frimeurs inutiles.

Et le C2900 comme un vrai must. Mais bon, ça commence à compter…

 

Nouveau magasin, nouvelles propositions, philosophie inchangée.

 

J’ai rarement fait aussi court. C’est beaucoup moins drôle quand on tombe sur des objets reconnus qui ont réellement quelque chose à dire.


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