tsakiridis aeolos ultima

sérénité et opiniâtreté


 

Dès qu’on a appris l’arrivée d’une Version Ultima de l’Aeolos, et surtout en quoi il consistait, on a eu le sourire !

 

Et pour cause, il s’agit ni plus ni moins que d’un Aeolos Ultra dont les composants, - principalement les condensateurs de liaison, d’alimentation, les transformateurs de sortie et une pléthore de petites choses -, ont été remplacés par des référents sélectionnés ou fabriqués aux petits oignons, dignes de compétiteurs ô combien plus chers.

Parce que, franchement, c’est presque dérangeant de mesurer le niveau d’équipement rapporté au prix final, à 5 800 € !

L'explication est (hélas) simple : la faible taux horaire de la main-d'oeuvre spécialisée en Grèce dans un appareil qui en requiert beaucoup.

La démarche de travailler autour de composants supérieurs (condensateurs de liaison référents, résistances au top ou mieux encore : transfos de sortie 16 couches) dans un schéma et des affinages qui ont prouvé toute leur valeur (l’Aeolos Ultra) ne peut que nous plaire, nous qui avons longtemps proposé des versions patiemment « optimisées » de notre bien-aimé Jolida JD303.

Autrement dit, le résultat sonore n’aurait pas dû être une surprise puisque nous avons l’expérience de ce qui pourrait parfois ressembler à un coup de baguette magique.

 

Et pourtant, surpris, nous l’avons été, bel et bien !

 

D’abord l’ampli, à usage égal, paraît plus puissant, énergique (encore !) que son référent, l’Ultra. Mais surtout on repousse incroyablement loin les frontières du possible, notamment par un sens de la définition et des demi-teintes qu’on n’espère guère que sur quelques rares références, le tout dans un silence de fonctionnement parfait !

Mais attention, le félin masque le fauve : la délicatesse d’un horloger rivalise avec la capacité à la tension et à la morsure d’un tigre.

Sans aucun artifice, trucage ou faiblesse tonale.

Une scène sonore déployée, aérée, stable mais vivante et un sens du balancement ou du groove qui invitent au délassement paresseux ou enjoué !

Navigation jamais égarée sur les flots des modulations des plus frissonnantes aux plus tempêtueuses, il n’est pas un seul critère où l’Aeolos Ultima laisse entrapercevoir la moindre faille.

 

Or nous avons quand même testé un paquet d’amplis à tubes depuis quelques années, dont des machins théoriquement incontournables et largement surestimées.

 

Pour faire mieux qu’un Ultima, il faut directement envisager de passer chez Aries Cerat, ou Kondo ! C’est dire !


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