accuphase E800

titan


Accuphase E800



Quand une marque « séculaire » ancrée sur ses fondamentaux, obstinément attachée à ses valeurs, ose un renouvellement de ses principes, le pari est toujours à double tranchant.

 

Personnellement, j’ai toujours regretté que l’évolution qualitative, passée un certain cran - chez le fabricant nippon qu’on ne présente plus et qui propose les mêmes façades ou châssis et en gros la même répartition de gamme depuis sa création -, impose des éléments séparés, préamplificateur + amplificateurs, avec les conséquences de complications induites.

 

Inutile de dire que j’ai vu d’un bon œil l’arrivée d’un intégré allant plus loin en gamme que l’emblématique Classe A, E650.

 

Inutile de dire que j’ai entendu d’une bonne oreille l’écart d’envol musicale et expressif comparé à l’emblématique (et irréprochable) E650 !

 

E800 entre dans la catégorie des appareils qu’on adore : poigne de fer dans un gant de velours.

 

De ces joujoux qui tout à coup installent l’architecture solide des formations écoutées, savourées plus exactement puisque telle solidité est parallèlement habitée, créant le lien organique à la musique indispensable à la plausibilité.

 

La densité, la présence et la cohérence sont idéalisées sur un spectre particulièrement étendu, dynamique, fin et l’ampli semble pouvoir tenir jusqu’à des enceintes tout de même exigeantes !

 

A preuve nos essais sur des TAD E1 TX ! Dont le E800 verrouille les possibles débordements en laissant s’épanouir les miroitements de couleurs et la précision d’un lauréat de philo.

 

Le plus fort plaisir, on l’a sans doute ressenti sur les ppfff AVA, c’est dire, parce qu’elles ne font pas de cadeaux.

 

Chatoiement des teintes et harmoniques, tenue sculpturale de l’espace, souplesse poétique des articulations, E800 comble toutes les Muses de bonheur, y compris Uranie !

 

Aussi, lorsqu’on lit les commentaires de quelques aigris qui dénoncent le prix de tels engins, méprisant autant les performances musicales que techniques, ou encore les normes de fabrication dignes d’un temple érigé à la survie de l’humanité, ne peut-on que hausser les épaules.

 

Je l’ai dit et je le répète : un Accuphase, ça coûte, mais ça vaut plus encore.


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