legato

le bien nommé


France

Je ne peux pas dire que le premier contact avec Monsieur Cesaratto père, le fondateur de Legato, devenue une entreprise familiale au sens le plus louable du terme, m’ait séduit.

Un salon parisien, un système très cher - dont Legato n’était qu’un rouage (et, on le verra, une victime collatérale) -, un discours bétonné de certitudes (on comprendra par la suite que ce n'est pas de l'arrogance mais un argumentaire campé sur de solides fondements scientifiques) qui malencontreusement semblait installé dans la logique des « créateurs » de la haute-fidélité qui parfois s’estiment plus importants dans la vérité musicale que les musiciens eux-mêmes.

Pour un résultat nous présentant un « Jean-Michel à peu près » et une Diana Krall (que c’est original !) que même Shazam ne parvenait pas à identifier. Je ne blague pas : j’observais – amusé - des incrédules s’obstinant avec stupéfaction sur leurs smartphones.

Bien sûr, les câbles n'y étaient pour rien !

 

Le deuxième (contact) pas beaucoup plus (séduit) mais je l’ai accepté car, dans le discours, il y avait des points qui attiraient mon attention, notamment sur le rapport de la haute-fidélité à la musique.

Pas beaucoup plus car j’avais parfois l’impression d’être pris en otage par quelqu’un qui détenait la vérité sur tout. Genre : « il n’existe qu’une version acceptable de la Symphonie Fantastique de Berlioz ». Celle de Sir Colin Davis, évidemment. Ben oui, mais non.

Que j’ai donc refusé de passer. Au profit de celle, imprévisible, de Gardiner.

Évidemment, un tel aplomb m’est d’autant plus insupportable que c’est moi qui détiens la vérité sur tout. Qu’on se le dise…

Hum…

Bon j’exagère, car au milieu de ces petites maladresses en partie liées à la timidité et aussi, je suppose, à l'habitude de s'adresser à des cancres, Père et Fils ont été particulièrement sincères, généreux et bienveillants.

Mais surtout, on a bien été obligés de reconnaître que leurs câbles fonctionnent vraiment bien. Même remarquablement !

Et ce dès les premiers prix qui en donnent beaucoup pour votre argent.

Partant du principe qu’un câble est dissimulé derrière votre système parce que bon, ce ne sont pas des premiers prix de design.

Père et fils se soucient peu du look ou d’une éventuelle place dans le grand cirque international, ceci expliquant peut-être cela.

 

La technologie est en revanche pour le moins élaborée, intelligente, maîtrisée et ne se contente pas de tourner autour de vieilles recettes plus ou moins bien réadaptées.

On sent derrière les explications la solidité de quelqu'un qui connaît scientifiquement son sujet et ne vous embourbe pas par pléthore de poudre aux yeux.

 

Bon ne me demandez pas les noms des câbles, car j’ai toujours autant de difficulté à les mémoriser.

Notamment le XLR alors que les créateurs de Legato n’apprécient guère la liaison symétrique. Et pourtant, quel câble !!!!

D'une façon générale, on ne peut que louer stabilité, nuances, étagement des plans, cohérence des timbres liée à un équilibre tonal rigoureux, plénitude.

Et un remarquable délié…

Tous points amalgamés dans une homogénéité irréprochable qui fait que jamais on n’est frustrés à l’écoute de la musique via les premiers modèles (euh, pour le câble HP, je suis moins catégorique), alors que, évidemment, dès qu’on pousse le curseur dans la gamme, la différence est parfaitement en lien avec le prix, en préservant la même superbe homogénéité.

Ce qui est la meilleure démonstration de la démarche du fabricant !

Dans le haut-de-gamme, toutes les cases sont cochées, aussi bien l'offre que la qualité : USB, numérique, RJ (une belle leçon !), secteur et évidemment modulations et liaison vers les enceintes.

Ne manque que le câble Wifi !

 

Un seul mot pour définir le rapport d'une collection complète à l'art : sérénité...

 

Je n’ai aucune hésitation à faire démonstration de nos meilleurs systèmes en les câblant avec les entrées de gamme Legato. C’est dire.


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