écrin

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Ecrin



Nous savons tous ce qu’est un écrin. Alors pourquoi en parler ? Ben oui, on se demande…


Tout simplement pour évoquer cette part importante de la haute-fidélité qui, avec honnêteté, cherche à délivrer une somptuosité permanente, quelles que soient les circonstances, la musique et son environnement. Louable volonté, mais c’est ce que nous appelons privilégier l’écrin au détriment du joyau. L’écrin est souvent trop beau, trop mis en relief, plus soigné et riche que le contenu, comme d’ailleurs parfois la présentation hâbleuse des appareils voudrait faire oublier leur indigence musicale… 40 mm d’aluminium ne sont pas garants de musicalité !

Oui, c’est agréable un beau tapis de soie dans un coffret de nacre ; mais s’il est vide ou ne contient que de la verroterie, quel est l’intérêt ?

Prendre le pari de la musique, arborer la somptueuse gemme hors de l’écrin, lui offrir la lumière où ses facettes impénétrables explosent en poussière d’étoiles, c’est certes s’exposer à moins de confort parfois, parce qu’en musique et en son tout n’est pas forcément plastiquement parfait, mais c’est en revanche l’assurance de se nourrir de plus de richesses, de plus de diversités, de plus de saisissements, de plus de sensations, de plus d’érudition…


La beauté répétitive, les timbres dégoulinant d’harmoniques, le plus beau que nature, la profondeur permanente, le cinémascope constant, les limbes mensongers : un bel écrin ! Rien de plus…


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