câbles et accessoires
Les câbles et les accessoires ?
Pas toujours si accessoires, hélas ! Même si parfois on a l'impression de poudre de perlimpinpin, de gri-gri vaudou, force est de constater que certains accessoires en hi-fi peuvent bien faciliter la vie, quand ils ne sont pas tout simplement incontournables…
En préambule, une seule vérité énonçables : aucun accessoire n'est universel, même le meilleur !
Il faut toujours relativiser son rôle et surtout son efficacité : un même objet réalisera parfois des merveilles alors que dans une autre configuration il pourra aller jusqu'à dénaturer le son ou l'équilibre. Prudence donc…
Les Câbles
Même si on ne peut à proprement parler d'accessoire pour la partie câble ( sans eux, rien ne se passe ! ) j'hésite à me lancer dans ce chapitre : il y aurait tant à dire. Ou si peu.
Ne pourrait-on résumer le constat absurde de la vérité des câbles à : " tout ce qu'on sait, c'est qu'on ne comprend rien ! " ?
Remarquez, c'est rassurant : je me souviens lors d'un voyage, avoir vu une pancarte dans un magasin qui énonçait clairement :
La théorie, c'est quand on explique tout et rien ne marche !
La pratique, c'est quand tout fonctionne et on ne sait pas pourquoi !
(Ici, rien ne marche et on ne comprend pas pourquoi ! – ajoutait ce sagace commerçant pour paraphraser Einstein jusqu'au bout !)
Comment en effet imaginer que l'on puisse justifier les milliers de références disponibles sur le marché qui auraient chacune leur spécificité ?
A croire que les rares câbliers du monde ( 5 ou 6 ! ) ne travaillent que pour la hi-fi !
Oui, les différences entre câbles sont tranchées, nettes, indéniables, oui un mauvais câble peut ruiner une chaîne…
… mais : un câble ne fait pas de musique !
Attention aux pièges, attention à l'enthousiasme d'un instant où l'on cédera aux vertiges d'un spectacle sans pouvoir se rendre compte que celui-ci est obstinément le même.
Attention aux câbles qui dopent quelques zones choisies, créant une vie artificielle mais ajoutant du faux à du faux !
Du panorama, certes, mais pas à toux prix : une flûte de 4 mètres de large, un violoncelle plus puissant qu'une section de contrebasses, ça n'existe pas !
Combien de câbles donnent l'impression d'être plus détaillés parce qu'ils remontent la dynamique de l'aigu ?
Combien de câbles enceintes assouplissent le rendu parce qu'ils désamortissent la liaison ampli enceintes ?
Combien de câbles dénaturent l'équilibre tonal ou crééent des réverbérations artificielles par manque de contrôle ?
Oui, beaucoup…
Les écueils sont abondants et les câbles réellement bons pas si nombreux que cela.
Et le problème ne vient pas que des câbles : si le rôle d'un câble est d'être un non-câble, combien d'électroniques et d'enceintes sont capables d'accepter un non-câble ?
Combien peuvent fonctionner sans avoir besoin d'être corrigées, compensées, arrangées, boostées ?
Oui, peu…
Le grand mot est jeté : compensation !
La compensation : ça relève de la psychanalyse, non ?
Ne vaut-il pas mieux se poser la question des éléments amont et aval dès qu'on commence à devoir "compenser" ?
Ce que l'on désigne par compensation n'est rien d'autre qu'ajouter un défaut à un autre défaut.
Et à la suite de ces petits arrangements avec la vérité, on attend encore une restitution naturelle ? Bel optimisme !
Définitivement, la question des câbles n'est pas simple !
Je n'ai retenu après de longues heures d'hésitation, que quelques câbles qui me semblent pouvoir répondre à la majorité des questions.
Je ne les ai pas tous à disposition immédiate ; en revanche je puis me les procurer le cas échéant.
Je ne me sens pas l'âme d'un vendeur de fils, j'aurais trop l'impression de rentrer dans un jeu qui ne me convient pas moralement…
Autrement dit, si je ne suis pas convaincu d'avoir la réponse, je décline la demande…
Mais je reste à l'affût des perles rares