compte-rendu-du-salon-staccato-2016

compte rendu du salon staCCato 2016


compte rendu du salon staCCato 2016

 

C’est déjà fini…

La première édition du salon staCCato que nous avons appelé staCCato – La Rosière (ou salon des Sirènes pour certains d’entre vous) a fermé ses portes et lorsque dimanche soir je procédais, le cœur serré, à un dernier tour d’inspection dans les salles vides avant de rendre les clefs, je ne reconnaissais pas le lieu désert, vide, ce bel hôtel particulier de la Rosière, 35 rue de la Rosière d’Artois.

Car cet espace a été le nôtre, le vôtre pendant deux jours (trois pour nous) formidables où vous êtes venus nombreux (très très nombreux, au bas mot 250 en pointage vestiaire, je n’ai pas fait le compte exact), vous êtes restés longtemps (ce dont nous vous remercions tous), faisant de ce bel endroit hiératique un forum animé, vivant, joyeux, vibrant de concentration, émotion souvent, curiosité ou passion et surtout d’amitié et de gentillesse.

Autour de la musique !

Thème majeur du week-end.

Evidemment, je tiens à vous remercier tous, exposants fournisseurs présents ou nous ayant délégué vos précieux bébés, visiteurs inconnus (majoritaires ?), amis et fidèles, collaborateurs et participants sous quelque forme que ce soit et évidemment nos amphitryons, qui ont été attentifs, présents, généreux.

Un immense merci aux musiciens du Quatuor TANA, à Serge, Diego et son fils, mais je reviendrai dans un autre billet sur l’émouvant concert du samedi soir.

Je vais donc refaire un petit tour des salles avec vous pour raconter ma perception des différentes démos de 36 marques exposées dont j’ai pour une fois été le spectateur privilégié quasiment au même titre que vous, amis visiteurs, en y ajoutant quelques commentaires glanés çà et là.

D’abord le lieu, coquet et confortable, humain, idéalement adapté à cette manifestation puisque les escaliers et paliers créaient une animation permanente, des échanges spontanés, une sensation de mouvement, de flux et reflux, de vie et de gaieté.
    
Je salue et félicite les allègres et dévouées « demoiselles » à l’accueil qui n’ont jamais perdu le sourire alors que le va et vient permanent les exposait à la morsure du froid.

En face de l’accueil, le stand « Comme à la radio » animé par Sébastien - qui avait apporté à l’occasion quelques-unes de ses perles rares - a permis la rencontre de passionnés divers, collectionneurs ou découvreurs des magies du vinyle dans son jus de la grande époque.

J’ajoute à titre personnel un grand merci aux deux animateurs de « Comme à la radio » pour le coup de main pendant les déménagements successifs et en profite pour vous inciter à vous rendre à leur boutique située 14 rue Marceau pour continuer la quête d’une palanquée de vinyles exceptionnels, soit, mais aussi de découvrir les propositions vintages de trésors ou curiosités de la hifi.
Vous y trouverez un spécialiste de l’entretien de votre matériel venu du passé, quel qu’il soit.

Alexandre et Sebastien de Qobuz ont patiemment expliqué aux sceptiques ou inquiets les vertus comparées du streaming (possiblement en haute-résolution) et du téléchargement en haute-résolution (dont nous sommes d’ardents zélateurs !) et la différence flagrante dans le combat permanent de Qobuz pour la qualité musicale, culturelle, et technique face aux géants de la malbouffe musicale, pour reprendre l’argument de notre ami Laurent S, notre agence de communication , initiatrice du projet « Le Beau Son » (06 48 70 50 87) dont les visiteurs ont apprécié, dans les divers couloirs ou salons, les créations joyeuses et iconoclastes qu’il concocte pour staCCato, certes, mais aussi pour ppfff en attendant d’autres candidats séduits par son imagination et son talent.

Salon 1 consacré à une présentation exemplaire par David d’un ensemble de rêve Accuphase (en tout cas, moi, il me fait envie) avec le CD/SACD DP950 + DAC DC950, le nouveau préampli C2850 et le somptueux A70 sur les colossales enceintes Fostex GX250MG qui prouvait avec aisance son potentiel de punch et précision dans tous les registres, en dépit d’une salle un peu courte dans le bas, le tout câblé en Van den Hull.

Au passage, vous aurez remarqué (et parfois reproché) les colonnes « Tempo » en fond de salle disposées impérativement pour maitriser au mieux des résonnances assez fortes dans une large zone du spectre. Ces produits étant expliqués au dernier étage, nous en reparlerons donc plus tard.

Salon 2, cosy, confortable, où la lumière raffinée sculptait les exotiques enceintes grecques Tune Audio Marvel et Prime.

Masa, Manolis (Tune Audio) qui nous ont fait l’honneur de faire le déplacement depuis Athènes, Romain qui nous a fait l’honneur d’un long voyage depuis, euh… Paris, France, et le pétulant Armando (EAT et Grandinote) ont concocté des démonstrations étincelantes d’expressivité à partir de sources bigarrées :
-    vinyle avec une belle et très accessible platine EAT C-Sharp (un produit sur lequel je vais devoir me pencher à l’évidence) accompagnée du préampli phono Celio de Grandinote d’une part
-    et un lecteur de réseau/DAC Volta de Grandinote d’autre part.

Le tout relié en Absolue Créations Tim-Réf (majoritairement) au préampli Grandinote Domino et aux blocs mono Grandinote Futura en pure classe A.

Bonheur lyrique et grain des matières à l’état pur avec des approches très différentes selon que le show était animé par Armando, qui faisait de brillantes démonstrations des diverses créations autour du violon que, originaire de Cremona, il adule particulièrement, de Manolis, puisant dans une avidité éclectique des ressorts variés ou Romain qui saupoudre toujours ses démos d’une pincée d’humour délicieux.

Les musculeux brodeurs de dentelles Grandinote associés aux pavillons Tune Audio mettaient tout le monde d’accord sur l’idée de ce que devrait être la prise de possession de l’espace, l’incarnation et la présence, une compréhension immédiate de ce que nous réclamons ardemment chez staCCato : l’expressivité.

L’enthousiasme d’une grande partie du public (qui parlait librement dans les couloirs, nombreux étant ceux qui, ne me connaissant pas, n’avaient pas de raison d’être diplomates) m’a rassuré sur l’évidence que le naturel peut prendre le pas sur l’idée du son magnifié de la hifi standard et aseptisée.

Suite de la visite vers le palier du premier étage.

Peter « La Boîte » nous présentait avec une disponibilité souriante les belles créations de « La Boite Concept », trois modèles de consoles musicales connectées dont la nouvelle LP160 qui peut accueillir une très jolie platine vinyle, tous modèles de dimensions, dessins et performances adaptés à tout style de pièce, que je vous recommande fortement pour écouter la musique autrement, un bureau, une chambre, un couloir, un petit salon ou même pour faire des fêtes parce que pour le connaître chez un ami, une « La Boite Concept » ça sait aussi déménager.

Petit regret de Peter : il ne pouvait pas vraiment faire des démos à la hauteur sur ce palier que je lui avais réservé avant tout dans l’idée de lui offrir un maximum de visibilité.
On fera mieux la prochaine fois, mais en attendant, n’hésitez pas à prendre contact avec notre ami et frère Green*K Design (06 63 02 72 72) qui les a en démonstration permanente.

A gauche en haut de l’escalier (salon 6) les très professionnels présentateurs de la pièce « l’Audiodistribution » (Jean-Claude, Alexandre et Arnaud) avaient concocté un très agréable et très intime espace pour exposer les joufflus bébés d’AVM, savoureux mélange des gammes Ovation (blocs mono et lecteur CD/Lecteur de réseau), et Evolution (préamp), sur enceintes (ou casques) californiennes Enigmacoustic Mythology magnifiées par le super-tweeter unique (Self-biased Electostatic) Sopranino, câblage et conditionneur secteur Furutech avec d’intéressantes comparaison avec et sans le super-tweeter.

C’est toujours amusant de voir des appareils tout en muscles, blocs d’alu magnifiques, bâtis comme des forteresses donnant une impression de construction impérissable, délivrer une délicatesse infinie dans une écoute prescrite en subtilité et intimité, axée sur le raffinement, hélas brouillée par les conditions acoustiques, pas tant à l’intérieur de la pièce très bien maitrisée grâce aux panneaux Franco Serblin que par les perturbations venues des bavardages et échanges inévitables sur le palier alors que j’avais craint celles de la salle mitoyenne.

La prochaine fois, nous amortirons les portes….

Sur l’arrière (salon 7) nos amis Alain et Christophe d’Absolue Créations procédaient à des démonstrations de câbles décisives sur une base Eera accompagnée du tout nouveau tout chaud Micromega M-One 100 drivant des Mulidine Cadence « ++ » en version aluminium.
 
J’ai entendu plus d’un commentaire élogieux sur l’efficacité des comparaisons.
Bravo les amis ! Car vous n’avez pas été aidés par les conditions acoustiques de votre petite pièce, compensées par votre savoir-faire.

Prestations ultra-vivantes du Micromega M-One sur les Cadence, musiques d’autant plus variées que le style de présentation d’Alain et Christophe permettait aux auditeurs de passer leurs disques.

Je suis heureux et fier du passage de Monsieur Didier Hamdi patron et entrepreneur courageux et audacieux du projet M-One (accompagné de Pascal de DEA, ça alors !!!) qui tenait absolument à venir nous serrer la main pour notre première édition de ce salon. Un homme attachant, volontaire, passionné, merci Didier…

Juste en face (salon  5), Stéphane, Richard (Neodio) et Karl (Living Voice) nous ont offert une prestation de l’excellence en matière de transparence et franchise grâce aux exemplaires électroniques de la gamme Origine, le désormais mondialement célèbre lecteur CD et le tout nouvel amplificateur intégré, deux objets d’une grande beauté, fabrication superbe, délivrant un message harmonieux d’une netteté et richesse harmonique singulières, porté par une énergie intérieure qui semble sans limite, transparence véhiculée par les câbles Neodio et transmise sans réserve par les très extraverties Living Voice IBX-RW3 (posées sur les supports vraiment ingénieux de Neodio : Origine B1), joyeuses, épanouies, lyriques, dans un registre d’utilisation dont je n’ai pas l’habitude et qui m’a rendu un peu jaloux, obligé à une présentation plus intimiste au magasin.

En alternance dans la moitié en miroir de la pièce (salon 4), une présentation faite dans un esprit quasi opposé à son voisin immédiat, intimité, sensualité, expressivité sensible par Marc (Mulidine), Didier et Jean-Marc (Eera), Julien (Antipodes/ICOS) .

A partir du serveur Antipodes DS, musicalité magistrale et facilité d’emploi idéale, la chaîne se composait d’un nouveau DAC Eera Andante tant attendu – les habitués le savent - et largement à la hauteur de nos attentes, d’un amplificateur intégré ppfff VAN mettant en scène les splendides Mulidine Cadence dites « ++ » ou encore « Ul-tim » car câblées en interne par Absolue Créations, présentées en finition Carbon Touch.

En complément, on pouvait parfois entendre un nouveau et redoutable Drive Eera mais aussi une platine Acoustic Solid Metal  équipée d’un bras WTB 213 de chez Acoustic Solid et d’une cellule Hana SL, le tout passant par le préampli phono Aurorasound VIDA.

La pièce un peu grande et difficile car incroyablement gourmande n’a pas empêché les Mulidine de révéler un sens des timbres, du swing, de l’éloquence humaine, du huilé mélodique hors du commun, une vivacité magistrale, même s’il manquait un peu de l’incarnation dont elles savent faire preuve allègrement dans une dimension et aménagement de pièce plus domestiques.

En vinyle, on bénéficiait de la dynamique saisissante, de l’articulation et de la hardiesse habilement dosée du trio Acoustic Solid / Hana / VIDA… Marc lui-même a été séduit par ces produits qu’il ne connaissait pas vraiment.

Allez hop, un peu de courage, encore un étage, le dernier, et on arrive droit sur l’ineffable Serge (Megadisc-Classics) qui, avec son sourire carnassier de soixante-douze dents, vous embarquait dons sa folie affective pour la musique contemporaine sous toutes ses formes, en mettant un trémolo sur sa plus récente production par le Quatuor TANA de WTC 9/11 et Different Trains de Steve Reich (achat impératif !), une présentation particulièrement lyrique d’œuvres à la fois faciles et complexes et douloureuses et optimistes. Je reviendrai dans un autre billet sur la prestation dans les mêmes œuvres du Quatuor TANA lors du concert du samedi soir.

Le plus discret Fabrice (JFF Distribution) venu présenter Wilson Benesch et Jolida nous a fait de longues et belles démonstrations des enceintes connectées de la série EC Living d’Electrocompaniet qui inclut évidemment des lecteur-réseau, serveur etc… pour installation multi-room aisée très musicale à partir d’une interface particulièrement agréable à utiliser.

Il imprimait aussi sa présence dans l’alcôve latérale où était installée une petite chaîne multi-usages composée d’un Antipodes DX, un Lumin D1, d’un lecteur Atoll CD400, d’une très belle et très performance platine Wilson Benesch (c'est lui !) avec préampli Jolida JD9 SE (c'est encore lui), d’un ampli intégré ppfff VAN et d’une paire de Mulidine Cadence, un conditionneur secteur Torus (c'est toujours lui), destinée à des présentations variées autour du thème de la dématérialisation menée avec brio par François (Julien pour l’Antipodes) qui présentait également des solutions personnelles customisées en fonction des besoins dont le phénoménal serveur/DAC « Jonas » ou encore des accessoires Stein Music.

Enfin Fabrice avait confié les remarquables Wilson Benesch Vector aux bons soins des Esoteric de François (Synergie) et aux Jadis de Philippe (Green*K Design).

Dans une toute petite pièce très bien exploitée, très cosy, François (Synergie donc) et Philippe alternaient les prestations des :

-    Lecteur réseau Lumin N-05
-    Intégré classe A Esoteric F-03
Que je découvrais avec bonheur, se positionnant sur un terrain d’ampleur, de justesse suave et de ductilité que je n’attendais pas

Et
-    Lecteur CD Jadis Orphée
-    Intégré classe A Jadis DA88S équipé en KT120
Qui au prix d’un peu moins de transparence, ajoutaient peut-être une onctuosité organique.

Le tout sur les Vector donc, relié par Absolue Créations.

Là encore, je suis jaloux de ce que j’ai entendu n’ayant jamais réussi à obtenir une telle énergie, une telle pulsation des Vector (mais évidemment en en extrayant d’autres qualités) dans mon auditorium gourmand. Timbres, cohérence, affirmation positive qui ont valu un vrai succès d’amour pour ce stand dont les dimensions minuscules diminuaient l’ampleur majestueuse que savent aussi déployer les Vector.

Sans doute le traitement Tempo dont Philippe de Green*K – Design décrivait les vertus et performances n’est pas pour rien dans cette énergie étoffée mais parfaitement tenue.

N’hésitez pas à l’appeler à ce sujet aussi : 06 63 02 72 72

Salon 9 (quitte à les faire dans le désordre…)

Stéphane et Laurent (Atoll, mais doit-on encore les présenter ?) et Pascal (meubles Centaure) proposaient diverses combinaisons d’électronique Atoll :

-    Lecteur réseau ST200
-    
Lecteur CD/DAC CD400
-    
Préampli PR400
-    
2 x blocs AM 400 bridgés
-    Posés sur les meubles Centaure de conception antisismique (ça a l’air vraiment efficace, ces étagères superlatives)

… mais mettaient surtout l’accent sur le tout nouvel intégré/DAC IN300 très très surprenant et portant haut la barre des qualités musicales au point que j’ai dû insister plusieurs fois pour rappeler qu’il coûte 2800 € tant c’était médusant et aussi parce que ni Laurent ni Stéphane n’osaient le dire…

Combinaison hautement remarquée avec les belles Atohm GT2HD ou GT3HD (utilisées aussi pour la partie reproduite du concert), qui délivraient le panache qu’on leur connaît, la lisibilité magnifique et stentorienne affirmation de personnalité, alternant de temps en temps avec les ppfff ADA qui permettaient de montrer la polyvalence de l’IN300 aussi à l’aise sur des enceintes un peu énergivores comme sur des enceintes au contraire très détendues. ADA, guidées par un intégré à prix raisonnable, révélaient sans pudeur leur souriante énergie, leur intégrité lyrique, leur authenticité frémissante, un must définitivement !

Vivacité, couleurs, timbres, plaisir du groove, entrain, l’IN300 a comblé les visiteurs qui restaient très attentifs pendant toute la durée des présentations alternées avec celle, comment dire ? Euh…

Salon 8, des nouvelles AVA de ppfff de l’autre côté de la pièce par Patrick (Monsieur 30 000 disques), Emmanuel et Bernard (ppfff) accompagnés silencieusement par Yves, Gérard et Jean (x2) alimentées par :

-    Platine vinyle (sous-exploitée ai-je entendue regretter, dans le sens où les présentations vinyles étaient moins nombreuses que la part numérique) Acoustic Solid Wood MPX réaménagée pour pouvoir recevoir le bras extravagant VIVLab Rigid Float (installé un peu vite, un peu tard…) guidant la très explosive cellule Stein Music Aventurin 6 confiant ses pépites permanentes au préampli phono possiblement le plus abouti de la planète, à savoir le VIDA monoblocs d’Aurorasound.
-    Un drive Lumin U1 conversant en Spdif avec un DAC Eera de dernière génération, modèle Majestuoso
-    Le tout relié en Absolue Créations alternant entre In-Tim et Tim-Signature à un intégré Grandinote Shinai afin de rétablir l’équilibre de facture entre les salles (enceintes plus coûteuses qu’en salles 1, 2, 5 ou 6 mais électroniques moins absolues sur le papier), ce monstre de ductilité et aisance délivrant 36 W au compteur.


La part donnée au vinyle a été un peu raccourcie car devant l’énergie délirante délivrée par les AVA, il arrivait au bras de subir les assauts d’un plancher un peu élastique faisant regretter de ne pas avoir de ce côté aussi un meuble Centaure. Regret d’autant plus marqué que nous avions affaire à une formule vinyle de peu d’équivalent comme l’ont démontré les trop rares instants où on lui a permis de s’exprimer.

Que dire de cette écoute ?

Qu’elle semblait à même de regrouper les qualités cumulées de toutes les autres salles je crois (commentaire que j'ai saisi plusieurs fois dans les escaliers).

Qu’elle ne pardonnait pas les instants où Patrick misait sur la particularité musicale ou l’humour d’un morceau objectivement pas très bien produit, mais qu’à côté de ça on s’en moquait parce que la musique coulait avant tout à condition d’être mélomane.

Et que lorsqu’au contraire passait une belle production comme il en existe majoritairement dans tous les compartiments musicaux, on se disait que sans doute on ne l’avait jamais aussi immédiatement et évidemment perçue, vécue !
Un dimensionnement plausible des intentions musicales, une prise de possession de l’espace par la matérialisation organique des musiciens, une ampleur phénoménale (je frissonne encore au souvenir du premier mouvement de la 5ème de Beethoven par Karajan édition 63, qualité Studio Master Qobuz !) et une puissance physique même dans les filés en filigrane.
Des moments bouleversants d’intensité émotionnelle, de plaisirs plus gourmands, de chocs au plexus, caresses alternant avec coups de poing qui faisaient onduler le sol rendant parfois le grave légèrement flou mais si peu tant l’impact en était puissant.

Toutes émotions que nous allions retrouver le samedi soir grâce au Quatuor TANA que je vais raconter dans un autre article, mais non sans avoir évoqué l’animation intermédiaire orchestrée par Nicolas des « Domaines qui Montent », 10 rue des Hauts Pavés, qui a su nous emmener en voyage grâce à sa tonique présentation basée sur le partage émotionnel « musique et vin », encore un haut moment d’amitié, d’autant plus fort pour moi que Sophie m’avait fait le plaisir de sa présence.

Je regrette seulement de ne pas avoir gouté un seul des nectars ou piquantes découvertes que Nicolas avait apportés, accaparé par la préparation technique du concert…

Mais allez voir Nicolas, il vous en parlera mieux que moi.



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