revival Atalante 3

Atalante 3


Les familiers de Staccato le savent : on n’est pas totalement fans des « biblios »

Ils savent également que nous ne sommes pas des habitués des habitudes.

 

L’Atalante 3 c’est, ou plutôt ce sont :

- Des dimensions raisonnables et proportions agréables : 39 x 24 x 27 (pour 11 kgs)

- Un noble placage noyer mat, noble en cela qu’on a vraiment l’impression d’un bois plein

- Des détails de présentation bienvenus, la ligne de coupe (règle d’or ?) le logo gravé, les caches accorts

- Des pieds en option qui accompagnent délicatement l’enceinte

- Une technologie soignée, ainsi le tweeter à dôme souple breveté ARID et agrémenté de diverses trouvailles et le woofer BSC (sandwich incluant du Basalte pour une meilleure rigidité). Je ne vous raconte que ça.

- Une relative facilité à amplifier, belle association avec l'Atoll SD300 Signature, un Tsakiridis Hermes, mais nous sommes allés sans hésiter jusqu'à un Zenith ZIA100 et ça fait sens.

- Un rapport qualité / prix très favorable (2 400 la paire et 400 € pour les stands)

 

Et l’écoute évidemment : on pourrait s’extasier de la qualité d’un grave bien plein, détaillé et présent, surtout rapporté aux dimensions soit, mais à condition de ne pas oublier ce qui compte bien plus : une grande transparence mélodique, en douceur, sans effort ni distorsion même si on se laisse un peu aller sur le potentiomètre de volume.

La scène sonore est généreuse, ample ; sur la Symphonie n°4 de Tchaïkovski par Ivan Fischer et le Budapest Festival Orchestra (en DSD), l’enceinte a de grands poumons, et à défaut de vraiment définir les instruments par les matières, elle en expose les teintes variées avec une profusion de nuances et une chouette rutilance des cuivres. Nous apprécions aussi les rebonds des pizzicati de cordes dans le célèbre Scherzo.

Que ce soit dans ce type de musique, exigeante et chargée ou sur le puissant rock cocasse de Primus (the Desaturing Seven en 2017) la dynamique et les débordements d’énergie ne lui font pas peur, qu’elle traduira sans jamais perdre son calme, une forme de sérénité.

Et bien sûr, elle se fera une joie de révéler les couleurs et facéties vocales de Janelle Monáe dans cette excellente production R&B qu’est The Age of Pleasure, suivant avec attention et sérieux le swing de la jolie dame et la conception des arrangements et effets.


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