décryptons !
Décidément, Davis n’arrête pas !
Une gamme qui, fidèle à la tradition du fabricant troyen, porte un nom de peintre : Krypton.
Si, c’est un peintre ! Mais il n’est pas d’ici.
C’est un extra-terrestre. Comme la Krypton 6, première née de la gamme !
Elle reprend partiellement la ligne Courbet (un peintre de notre planète celui-là), à savoir une colonne inclinée.
En tarif, elle ne se situe pas loin de la Balthus 70. (1 500 € la paire contre 1 250 €)
Alors que, musicalement, elle cible plus la délicatesse de la gamme Courbet ; la 4 surtout.
Si elle est moins immédiatement engagée que la Balthus, elle est aussi plus souple, plus nuancée en modulations comme en timbres. La scène sonore est étonnamment large et semble largement sortir du cadre des enceintes ; large, profonde, et surtout particulièrement respirante. Un régal sur la Symphonie n°2 de Prokofiev par Jurowsky. Où en outre elle dégage une énergie qui outrepasse ses dimensions. Mais pas que...
La Krypton 6 choisit délibérément une forme de douceur, sans sombrer dans la facilité de la paresse ou du manque de résolution. Elle procure un plaisir immersif sur tout type de musique, pour de longues heures de partage sans lassitude ou fatigue.
Pour autant, elle ne craint pas qu'on la bouscule, qu'on force un peu sa nature et sait se montrer bouillante sur du rock puissant façon Living Colour !
A ce prix et dans ces dimensions, c’est un petit miracle.