après-midi CH Precision
CH Precision
J’ai eu le plaisir de passer un après-midi de juillet chez Stentor/Pi pour profiter à fond des perles électroniques CH Precision. J’aurais pu écrire « le privilège » mais ça aurait un côté obséquieux façon presse hifi.
CH Precision - vous noterez l’internationalisation par l’absence d’accent sur le « e » nonobstant la francophonie de la marque -, est une société suisse pas encore très connue en France mais prestigieuse dans de nombreux pays ; j’ai eu le privilège (ah ?) d’entendre plusieurs réalisations à divers moments depuis déjà 5 ans (ou 6) à Munich, première rencontre avec un DAC qui m’avait paru assez exceptionnel sur un stand vraiment attachant, puisque, si ma mémoire ne me joue pas des tours (et franchement ma mémoire est farceuse), c’était aussi celui de ma première rencontre avec les excellentes enceintes Soundkaos, le modèle Wave.
La même année, nous avions été conviés par Fabrice, l’adorable patron de JFF Diffusion, à une écoute privilégiée des Cardinale de Wilson Benesch dans un luxueux hôtel de Munich et les électroniques étaient CH Precision, DAC et multi-amplification.
Outre l’accueil cordial et même affectionné réservé aussi bien par la « famille » Wilson Benesch que par les animateurs de CH Precision, j’avais été favorablement impressionné par cette expérience et si j’avais certes renoncé à l’idée de rentrer CH Pré(e)cision (marque peu connue dont le plus petit élément coûtait 26 000 €, d’autant qu’à l’époque, si je me souviens bien, il n’y avait pas d’intégré et il fallait donc envisager le DAC + Ampli de puissance), quelques moments de musique faits d’allant, de swing et de nuances m’avaient fait révisé ma goguenardise quant aux gros totors, redevable certes à de bien nombreuses déceptions. Soyons clair(s ? On ne va pas s’en sortir. Et encore, on n’a pas abordé l’écriture inclusive) je suis tout aussi goguenard face à la pléthore de loukoums à tubes.
Donc quand Pi Music m’annonce il y a quelques mois qu’ils (qui ça « ils » ? Pi Music suppose le masculin neutre ou le féminin pas neutre, la société Pi ? Ben eux (h) quoi, les gens de Pi… ) ont décidé de distribuer la marque, leur dis-je bravo : CH fait partie de ces repères du très haut-de-gamme qui ne relèvent pas de la fumisterie, au final pas si nombreux. De leur côté, ils sont surpris que je connaisse un tant soit peu la marque.
Nous avions donc prévu que je passe chez eux (!) à un moment où un autre car ils sont installés à quoi ? 35 kms de Nantes ? ; or, informé qu’ils avaient pour quelques temps le nouveau drive et une horloge de compétition, et qu’Olivier, mon interlocuteur habituel, était de passage trois jours dans la région, j’ai improvisé un déplacement.
A quelques tours de roue de la sortie d’autoroute, le groupe Stentor/Pi est idéalement installé à l’entrée d’une nouvelle zone « d’activités », dans un grand bâtiment, notable réussite d’architecture industrielle, un vaste parallélépipède dont les façades zinc sont intégralement dissimulées derrière des « stores » faits de lames irrégulières de bois brut dégageant les meurtrières des fenêtre géométriquement réparties; c’est un bel endroit aéré par un vaste parking gazonné et arboré, au bas mots 60 places pour 3 voitures un mardi de juillet ; et pour cause, je découvre stupéfait que mes interlocuteurs occupent tout le bas du bâtiment soit à mon avis un bon 1000 m2 ! Pour une toute petite équipe. Quel confort ! L’étage supérieur est momentanément inoccupé.
A droite de l’entrée, dans une pièce aveugle d’environ 50 m2 qui ne sert pas à grand-chose (les enlèvements ?) est alignée la gamme Apertura (dans de drôles de couleurs) pour une présentation des nouvelles finitions opérée la veille auprès des revendeurs.
À gauche l’atelier-bureau tout en longueur, qui doit bien couvrir 150 m2, avec des postes bien répartis et intelligemment dégroupés, alternance de bureaux et de plans de travail, largement éclairé sur deux côtés.
Ici sont donc réalisés les filtres en petite série et le montage final des enceintes, amortissants, filtres, socles et pieds sur et dans les « ébénisteries » venant de l’extérieur.
Une petite zone est dédiée au SAV.
Une porte latérale donne sur un couloir qui passe devant une petite cuisine et un petit atelier avec imprimante 3D et une fraiseuse pour les maquettes.
Le couloir ouvre sur deux zones d’entrepôt qui prennent la hauteur totale du bâtiment.
Les dimensions sont délirantes (l’idée est peut-être de ressusciter le Hindenburg ?) avec pour résultat que les stocks de pièces ou « ébénisteries » ou cartons ou zones d’expédition sont largement disséminés (ce n’est pas inclusif, c’est la grammaire). Dans l’une des deux zones de stockage a été installé un « chapiteau » photographique fait de voiles blanches semi-dépolies utilisées comme parapluie. Pratique et malin.
Une autre aire est dévolue aux mesures, sans traitement apparent, le volume du hangar faisant office de chambre sourde.
Et dans un angle a été construite une pièce dans la pièce : l’auditorium.
Il jauge, à vue de nez, 60 m² ? Soit 150 m3.
Murs blancs parsemés de panneaux acoustiques élégants, couleur crème, une lumière de plafond assez douce, un beau tapis, un meuble latéral sobre, deux jolis canapés l’un derrière l’autre faisant face à un large meuble bas où sont alignés les CH Precision. Très impressionnant. On ne peut s’empêcher de faire l’addition.
Une paire d’Apertura Edena, modèle à 8 000 € la paire environ me dit-on, mais je ne sais plus si ce sont les MKII ou les Evolution, encadre le meuble. Je penche pour cette deuxième version. On me l’a dit évidemment, mais pas familier de la nouvelle gamme, je n’ai pas enregistré la nuance sur le moment.
Les enceintes sont très éloignées l’une de l’autre (trop ?) soit environ 6 m et surtout trop ouvertes, j’en ferai la remarque pendant l’écoute mais évidemment on se contentera de me répondre que c’est la disposition que Christian Yvon (« Dieu », un de plus) souhaite.
Belle panoplie en tout cas reliée par des câbles Chord et le secteur dûment traité par les vilaines boîtes Entreq. Esthétiquement. Pas d’idée sur leur action n’ayant eu le loisir d’en isoler le fonctionnement.
J’ai apporté un disque dur mais il n’y aura pas moyen de le brancher. Trop compliqué dans cette configuration. La jolie platine vinyle n’est pas envisageable non plus car nos hôtes ont prêté les outils nécessaires à l’installation. Zauraient dû me le dire, je ne serais pas venu les mains vides…………
Olivier, pas très au fait du démat, ne pourra dans un premier temps que nous faire écouter des CD dans un choix très limité jusqu’à ce qu’il demande à Eric (M. Stentor) de nous montrer comment utiliser le NAS et que je découvre un peu plus tard en manipulant l’appli CH (intuitive mais pas la plus complète qui soit non plus) qu’il y a un abonnement Qobuz actif sur le lecteur réseau CH.
Le premières minutes sont ennuyeuses à souhait, sur du Gianmaria Testa je crois, sais plus, et je crains le pire pour la suite mettant ça sur le dos des Apertura me rappelant que par le passé les enceintes de la marque m’ont souvent paru propres, timbrées, élégantes et fluides, mais pas enthousiasmantes, un peu ternes côté entrain rythmique et engagement musical.
On est pourtant sur une des propositions les plus complètes de CH Precision, éléments séparés D1 + C1 + X1 + L1 + T1 + M1. On repassera pour l’alphabet mais les initiales ont un sens. Le prix directement lié à l’accumulation des acronymes aussi, sur le papier, et, soyons (je) honnête(s), au résultat.
Un Bartók (Musique pour Cordes, Percussion et Célesta) par Reiner qu’Olivier me passera suite à ma demande musique de chambre (…) commencera à me rassurer un peu.
Malgré la matité exagérée, sans doute due à un excès de traitement de la pièce (et des enceintes ?) qui éteint les harmoniques supérieures, gomme la « brillance » - la bonne j’entends, celle qui fait vivre la lumière, pas celle qui la crée -, ce que mon interlocuteur admet, on devine une richesse de timbres assez exceptionnelle, et même si peut-être les Apertura sont dépassées par les évènements (question de ratio de gamme), c’est beau.
Je me demande dans quelle mesure la matité n’est pas aussi accentuée par le fait que nous sommes loin des enceintes, dans une pièce amortie, le tweeter à ruban, si gros soit-il, n’a pas le maintien énergétique sur la distance qu’auraient une chambre de compression ou un large bande.
Je souris d’ailleurs en entendant quelques vérités techniques assénées par mes hôtes, issues directement du discours de Dieu : les HP à gros moteurs pour leur rapidité, il n’y a pas tweeter plus rapides que les rubans, les filtres à pentes additionnées sont les meilleurs pour éviter les intermodulations et maintenir la phase, la pièce centrale d’écoulement mécanique. Etc…
On sent toutefois, derrière des thèses audiophiles infrangibles (donc à opposer à une foultitude d’autres théorèmes tout aussi incontestables issus d’autres dieux), une conception parfaitement cohérente et contenue qui a du sens, quand bien même l’expressivité des Apertura n’est pas tout à fait à la coda d’une vitalité franchement convaincante. Avec 200 k€ de matos en amont, soit.
Car ces enceintes un peu gourmées et le traitement de la pièce vont indéniablement révéler des splendeurs rares et paradoxales.
Une large tranche de médium / bas-médium (oui, c’est hélas du vocabulaire audiophile) est absolument magnifique, d’une remarquable articulation et pour le compte d’une grande justesse de timbres, en dépit d’un soupçon d’épaisseur (bas-médium) clairement imputable aux enceintes.
J’en aurai la certitude un peu plus tard (quand j’aurai débusqué l’abonnement Qobuz) sur le violon de Kopachinskaja dont les notes basses sont toujours un peu plus replètes et « huileuses » que les notes hautes, comme si, dans certains registres, la demoiselle aux pieds nus ne jouait pas directement sur la corde mais sur une gaine qui engloberait la corde.
Les câbles peut-être ?
Ma remarque laissera mes hôtes un peu décontenancés (« vous entendez ça ? »), mais ils expliqueront qu’il s’agit d’un choix pour rendre l’écoute plus facile, moins exigeante, lié à la gamme et à la logique d’électroniques adéquates, choix différent sur le modèle supérieur, plus constant, plus tendu.
Intéressant, d’autant que ce que je ressens n’est pas un problème de tension, mais d’épaisseur du trait, comme passer sur une même ligne d’un crayon 2H à un 6B ; pourtant l’argument se tient, je le comprends pour trop souvent entendre des hifistes critiquer un manque de grave sur des objets qui délivrent un message rapide, tendu, accordé.
L’éloquence un peu feutrée de la proposition musicale CH / Apertura finit par prendre du sens à la longue et je vais connaître de vrais bons moments mélomanes, impressionné par la capacité de ce qui sont quand même des « petites » Apertura (au regard de la facture des électroniques) à ne pas être saturées, engorgées par l‘afflux d’informations que l’on devine - à défaut de tout en entendre - déferlant des exceptionnelles créations suisses.
Car l’expérience prouve que bon nombre d’enceintes ne supportent un trop important décalage d’électroniques par le haut, la saturation d’informations entraînant un filtrage aléatoire et une perte de cohérence, des duretés, des laideurs harmoniques ou encore une ventripotence de gras-double selon les cas.
Or, si les Apertura Edena ne rendent sans doute pas un hommage intègre donc intégral aux abondants CH, elles ne se noient pas pour autant, ni ne s’étouffent, et conservent au contraire une louable cohérence. Peut-être bizarrement bénéficions-nous dans ce cas de figure des vertus de 2 x HP différents en rapidité et timbres accordés par un filtre à pentes très raides au final.
Même en demandant à descendre d’un cran pour quitter la combinaison préampli plus ampli vers l’intégré I1, tout nouveau je crois, même en utilisant les streamer et DAC internes optionnels de celui-ci et passé un petit temps de réétalonnage, je serai obligé et rassuré de reconnaître que les CH sont de très très grandes électroniques ; d’une classe folle même ; nous reviendrons à ma demande au DAC C1, car ce DAC est clairement l’un des quatre ou cinq meilleurs au monde, et ma remarque vaut probablement pour tous les éléments de la marque, à comparer (si nécessaire) aux amplificateurs Apurna Apogée écoutés chez nous depuis et qui placent la barre si haut que la question de la compétition n’a plus beaucoup de sens. Evidemment, faire la part des choses n’est pas toujours simple, d’autant que le DAC ici est accompagné de l’horloge externe qui rehausse copieusement la note finale mais offre aussi le mérite d’un possible progrès dans le temps. Car un rapide test avec et sans prouve que, une fois n’est pas coutume, cette horloge additionnelle apporte un incontestable plus dans la sensation de cadences plus élaborées et de timbres mieux déployés.
J’en arriverai en fin de soirée (15 h 30 => 20 h quand même) à apprécier grandement les Apertura Edena, conscient de leurs limites mais aussi d’une rigueur qui permet aux électroniques de s’exprimer pleinement, et donc à la musique d’installer une sérénité rassurante, à défaut des petits frissons, exubérances, hésitations, maniaqueries ou relâchements qui justifient l’humanité et que j’appelle l’expressivité.
Bien sûr, j’ai du mal à transposer l’écoute des Edena sur d’autres électroniques moins extrêmes, car on entend clairement que les CH forcent la main à ces « petites » enceintes, leur procurent une stature notable, un axe organique phénoménal et une définition supérieure (ne nous trompons pas, on est loin derrière les ppfff quelles qu’elles soient et je souriais intérieurement en me disant que j’aurais bien aimé une paire d’Adelaïda en comparaison, histoire de replacer l’église au milieu du village, et ce n’est pas qu’une question de prix, mais d’esprit).
Les Apertura restent en effet un peu éteintes quand on a côtoyé des ppfff ou des Living Voice (au bénéfice d’une plus grande homogénéité face à ces dernières) en dépit de l’intensité émise par les CH mais j’avoue avoir quand même été séduit par la proposition qui m’amène à réfléchir, moi qui ai tant de mal à trouver des objets dont au minimum je comprendrais le sens, la vocation. Or, j’ai entendu ce jour de juillet des enceintes qui respectent de nombreux fondements musicaux, soucieux de transcrire les lignes écrites sans erreur de lecture ou de diction, sans caricature ou négligence coupable ni crânerie théâtrale.
Il semble qu’Apertura, avec sa nouvelle génération, a franchi un pas qui en extrait les ouvrages de cette triste « vérité » qu’elle (qui ?) a toujours revendiquée, une vérité qui pour détourner les failles du vivant en gomme les aspérités, précisément ce qui fait la richesse de l’humain, et à l’arrivée ment par omission.
J’ai eu la démonstration qu’elles (les Edena) parviennent à swinguer, même si je sais que c’est un point fort des CH que j’avais déjà noté il y a 6 ans sur les Wilson Cardinale, qu’importe, elles savent le faire aussi, n’opposant pas le veto formel de tant d’enceintes prestigieuses à ce facteur essentiel mais indispensable de toute musique.
La gestion de la scène sonore est un modèle du genre, et par exemple lorsqu’Olivier m’a taquiné en nous mettant « LE » Oscar Peterson des audiophiles en SACD, j’ai pu constater une gestion de l’espace et du relief peu commune, avec un placement ultra précis du piano, tiers gauche un bon mètre devant l’enceinte, enrichi qui plus est d’une vérité sur la main gauche très enthousiasmante, et l’extrême grave un peu court et même caoutchouteux (voire ridicule) constaté sur le très très exigeant « Arrival » ne pose pas de problème sur le Pépé Terson.
Contrebasse quelque peu surprenante, voilée et peu boisée, mais elle est peut-être comme ça. Je ne vérifierai pas sur des ppfff, We Get Requests est de ces albums si galvaudés par les hifistes qu’ils en ont vidé la moelle artistique (avec des jugements d’ailleurs souvent cocasses sur le piano).
Batterie marquée d’un soupçon de lenteur, les attaques des Apertura resteront toujours retenues, sans être rédhibitoires non plus, car l’homogénéité dynamique irréprochable compense, avec l’aide évidente des CH bien sûr aux transitoires impeccables.
Je suis vraiment curieux d’essayer les Apertura avec des électroniques plus humbles, parce que ce que j’ai entendu-là était vraiment séduisant, raffiné, pétillant.
J’ai même, honnêtement, été surpris (enthousiasmé ?) de la présence des instruments, voire le grain du violon et des cuivres, sur le Kopachinskaja, preuve s’il en est que les électroniques sont remarquables pour extraire tel relief d’une paire d’enceintes à 8 000 €.
On remarque aussi le souffle des CH (la capacité pulmonaire j’entends), la sérénité d’un molosse face aux roquets, sorte de quiétude douce comme une crème renversée que procure un gros V8 même à 130 sur l’autoroute, sensation qu’un filet de gaz supplémentaire propulsera l’engin comme l’éclair s’il le faut.
En tout cas, les croisements de phrasés, subtilités de densité tenues sur les signaux les plus faibles, le recul lointain de la distorsion pas si mal suivi par les Apertura, l’aplomb physique des instruments dans une dimension et un corps harmonieux, la respiration puissante, en disent long sur les CH Precision.
D’où vient le secret ? Pas la moindre idée. Après tout, certains sont des anciens d’Anagram Technologies à la base de quelques DAC monotones dont j’ai oublié le nom des plus célèbres.
Sur les amplis la contreréaction est réglable m’a dit Olivier ajoutant qu’il l’avait choisie très faible, voire nulle. Je n’ai pas osé lui dire qu’il simplifiait sans doute un peu (par diplomatie peut-être) et, vérification faite, il semble que CH ait prévu un moyen de jouer entre contreréaction globale, donc destinée aux enceintes lourdaudes ou compliquées, et contreréactions locales, d’où je suppose que l’ampli n’utilise que des contreréaction locales en position 0 (sans).
Oui, tout ça joue, mais quand même. D’autant que l’intégré de 43 kgs pour 100 W, soit, n’est pas un monstre…
Conclusion à l’arrivée :
- CH Precision a incontestablement sa place dans le club très fermé des grands qui peuvent fièrement revendiquer que l’ultra haut-de-gamme ne flatte pas que des jouets pour vulgaires parvenus ; avec d’autant plus de légitimité en ce qui les concerne que savoir aussi bien franchir les marécages contradictoires de la conversion numérique, l’amplification et la pré amplification réduit sérieusement les candidats à l’excellence véritable.
- Je me demande si je n’ai pas envie de donner une nouvelle chance à Apertura dans ma difficile quête d’enceintes respectant le discours musical. Les raisons qui m’ont tenu à distance ne sont peut-être plus d’actualité.