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ppfff Pandora


Pandora

 

Si vous n’avez pas lu l’article concernant Adelaïda, « entrée » de gamme de la ligne ultra Parangon de ppfff, je suggère de vous y rendre pour comprendre la brutale remise en question de valeurs acquises qui a accompagné la rencontre. Je ne plaisante pas. Je n’ai pas d’humour de toute façon.

J’ai en effet eu Adelaïda et Pandora de ppfff en résidence pendant quelques semaines, accompagnées d’un ensemble un peu hybride et cependant redoutable.

  • Platine Acoustic Solid Wood MPX
  • Bras Viv Lab Rigid Float 9’’ Carbon (une merveille)
  • Cellule Shelter (un peu faiblarde dans l’environnement)
  • Préampli phono Aurora « Suprême », une bombe atomique, le très haut-de-gamme d’Aurorasound muni de quelques options, d’un aplomb et d’une stabilité sensible intense
  • Lumin U1
  • DAC Accuphase DC37

En alternance avec

  • DAC EERA Meister
  • Préampli Grandinote Genesi (coup de coeur, je vais devoir lui consacrer un article à part)
  • Blocs Mono Grandinote Futura
  • Câbles Absolue Créations Tim-Ref et Fontainebleau

Pourquoi hybride ? Parce que j’ai éprouvé le besoin de plus côté source, je suppose.

Le Meister est un très grand DAC mais je ne l’ai pas côtoyé assez longtemps, et on a senti l’envie de plus que mon fidèle DC37. Idem pour la cellule Shelter pas à la hauteur du reste. Et les blocs Futura ne sont pas nécessairement les mieux adaptés au 94/96 dB d’Adelaïda et Pandora. Un bloc Araldo de la série Magnetosolid aurait surement permis d’aller plus loin encore, pour autant que ce soit envisageable.

 

Comme raconté pour Adelaïda, Pandora - actuel « porte-drapeau » de ppfff - n’est pas qu’une légère évolution d’AVA mais bel et bien la gifle cruelle qui fait mal.

Pandora, version « ++ » d’AVA, soit, formidable, mais pas de quoi s’inquiéter non plus, supposions-nous, sûr de nous, blasés par des décennies à faire passer des cadors de la haute-fidélité sur le grill de la musique.

Eh bien si !

Le coup au plexus est terrible. La remise en question de sa relation intime à l’art plus cinglant encore. Une mise en abime.

Aïe.

Musicalement Pandora repousse les murs, les frontières, les certitudes loin loin loin au-dessus du lot, et plus loin encore au-delà des certitudes, voire de l’imagination ou des fantasmes. Au-dessus des « vérités sanctionnées ».

Le bouleversement est-il plus ou moins acceptable que lors de la rencontre avec Adelaïda ?

Plus, parce que Pandora, dans sa plénitude absolue, est possiblement plus facile à comprendre.

Plus parce que démesure, achèvement, prix, renvoient du côté de l’intouchable pour la plupart d’entre nous.

Moins, précisément parce que nous n’y avons pas accès. Quand bien même l’excellence a enfin du sens, un peu comme lors de l’écoute des gros modèles Aries Cerat, ou le DC950 Accuphase, ou un ensemble Grandinote Genesi + Araldo par exemple, ou encore les Apurna ou CH Précision.

Mais si on sait pointer quelques électroniques à même de nous combler, combien d’enceintes qui ne soient du domaine du « Château en Espagne », cinq zéros derrière l’unité mais aussi de dimensions de citadelle, précisément.

« Et alors, de quoi se plaint-il ? Formidable, non ? »

La quête permanente, le Graal par essence inaccessible est quasiment atteint. Pour ce qu’on en sait. Ou croit.

Oui, évidemment, découvrir un objet de dimensions domestiques qui vient tacler et possiblement surpasser des grosses Cessaro, c’est absolument génial, avoir sous la main des transducteurs qui malmènent son rapport fervent à la culture, c’est un grand moment.

A condition de les avoir sous la main précisément. Et d’avoir de quoi les mettre en œuvre. D’espérer les vendre aussi. staCCato est quand même un magasin, nonobstant la passion.

Or, je n’ai pas de tels moyens. Même si je suppose que de temps en temps je pourrais organiser des « rencontres », des évènements, des « pop-up ». Valoriser des objets d’exception sans la forfanterie grotesque des modes, des nauséabondes irruptions de génie d’un monde déshumanisé. Au sens de « dépourvu d’âme ». Aucun rapport avec le sens premier du mot, mais le parallèle est joli, non ? Non ? Si.

Et surtout en ai-je envie ?

Ma passion mélomane à sillonner des musiques infinies, sans frontière ni genre, en a envie, désespérément, la soudaine exégèse d’une passion pour telle version d’une œuvre qui franchit enfin un cap où l’émotion est magnifiée de la compréhension, où l’intellect accède à la sensation, à soi seule génère un bouleversement quasi érotique d’une intensité peu commune.

Mais le pragmatisme nécessaire à l’exercice de mon métier suggère de ne surtout pas trop côtoyer ces monstres de sensibilité et panache vertueux pour éviter de ruiner à jamais ma capacité à aimer des propositions plus humbles et néanmoins riches, fécondes dans bien des cas. Préserver la prudence de ne pas approcher le paradis pour ne pas perdre ses repères. L’instant de Grâce. Protéger son repaire. Fuir la drogue d’une forme d’absolu. Savoir que ce vers quoi l’on tend existe mais hors de portée pour chercher, explorer, approfondir encore, sans cesse, sans fin.

 

Ce qui choque le plus à l’écoute de cet ensemble, outre tout ce qu’on a pu décrire dans le chapitre consacré à Adelaïda, est probablement la prise de possession physique de la restitution qui évoque l’aplomb épique des meilleurs systèmes à pavillons, nanti d’une homogénéité supérieure. Et une quintessence, voire entéléchie harmonique seulement limitée par les sources.

La perception de tension, solidité, d’un squelette en Adamantium sous une musculature surhumaine est constante du grave à l’aigu, comme issue d’une source unique qui développe une énergie titanesque pourtant frémissante, d’une finesse inconcevable, la délicatesse du frôlement d’un élytre de sensualité sur la peau d’un héros conquérant. La conséquence heureuse est une « transmutation », un bouleversement voluptueux de l’intellect  qui dépasse largement l’image ou reproduction 3D pour infuser une intimité charnelle avec l’évènement en cours, la fusion de l’instant fantasmé.

Naturelle, soit, la musique coule avec une aisance inhabituelle, mais l’immersion de l’auditeur dans un lien somatique aux musiciens vogue très au-dessus d’un concept et en devient très déstabilisante, probablement irrecevable au ressenti de certains qui n’accepteront pas forcément de se savoir autant impliqués émotionnellement, nerveusement et intellectuellement dans un rapport total à la musique, quelle qu’elle soit, sans possibilité de fuir ou esquiver.

Il y a quelque chose de troublant dans la façon dont Pandora de ppfff sublime « l’intérêt » de la musique en cours. Si mince que soit le filet artistique égaré dans un fragment de muzak, Pandora le rend flagrant, capte l’attention, une petite singularité ou finesse de production, un effet de jeu pourtant timoré, une fragile hésitation touchante, un instantané de génie, et ce sans doute grâce à une aptitude impossible sans l’autorité physique et l’hypertension à incarner la théâtralité, autre maître mot de ce que l’on ressent avec Pandora.

Les mises en scène sont immédiatement perçues, fondées, burinées, qu’elles soient naturelles ou artificielles, et révèleront ainsi des choix artistiques souvent perdus dans un amalgame plus ou moins confus, creusant parfois le silence à des profondeurs palpables insoupçonnées.

Le relief n’est pas une vaste zone indéfinie mais un étagement qui part de musiciens ou vibrations implantés en avant des enceintes – zone d’intimité quasi délictueuse - pour continuer de disposer les objets sonores un à un dans leur « air »  à divers degrés d’intervalle, tous plausibles au sein de l’environnement reproduit, en couleurs, matières, mensurations relatives, offrant une intelligibilité et une identification des instruments par le matériau ou la source électrique au-delà de la couleur, le grain au-delà du son, l’évidence au-delà du concept, supérieures à bien des concerts.

Là encore, l’entrelacement de la sensation et du concret, de l’intellect et du saisissement sybarite.

Pandora rend un hommage intègre néanmoins intégral aux artistes, relate consciencieusement et si naturellement les talents, souligne le soin ou l’absence de soin apportés à la production sans jamais négliger les vertus artistiques, virtuoses ou sensibles. Pandora vous installe dans le cadre étroit ou large du lieu vivant.

Ainsi la 4ème de Chostakovitch par Nézet-Séguin et le superbe Philharmonique de Rotterdam recouvre une dimension épique d’un souffle peu commun embellie par des effets de lumières sur les timbres et les facéties rythmiques tenues avec brio qui attirent l’attention sur ce qui pourrait n’être qu’une version de plus pour atteindre ici un degré de sérieux rare, contournant les facilités, les légères vulgarités du texte, assurance catégorique obtenue sans doute par l’indescriptible présence des musiciens, le grain des instruments se développant solidement dans un espace précis, profond, celui de la pièce d’écoute devenue De Doelen.

La lecture chambriste de la 4ème de Mahler par Gatti aux commandes du Royal Concertgebouw dépasse la posture pour fourbir moult frissons puisque tout devient si habilement surprenant, rafraichissant, aucun évènement ne laissant deviner le suivant pour tisser une dentelle d’idées toute en délicatesse sans jamais virer à la préciosité, l’équilibre est parfait, une finesse millimétrée dont Pandora révèle toute la saveur unique par des jeux de couleurs et des longueurs de notes, expirations ou vibratos nulle part ailleurs aussi sensibles ou incarnés, un grand orchestre de chambre dans des jeux d’ombres et de lumières d’une superbe scénographie.

Raconter la puissance mystique qui se dégage du War Requiem de Britten dans l’interprétation de Britten, œuvre écrite pour la reconstruction de la Cathédrale de Coventry, chef d’œuvre paradoxal en cela que Britten refuse d’exalter les hauts faits de l’armée pour au contraire dénoncer l’horreur de la guerre en liant le cérémonial romain au poèmes de Wilfred Owen, présent sur le terrain, décrit par son ami Robert Graves comme « idéaliste homosexuel profondément religieux », déterminant le regard sensible exact que Britten désirait pour cette cérémonie, est un exercice périlleux.

Mais « vivre » la puissance méditative et sombre via Pandora dépasse l’entendement, pour toucher plus loin que le cœur, l’âme, l’ontologie.

Laissant épuisé et sans voix…

Plus trivialement ressent-on comme rarement la minutie maniaque de Christophe lors de ses difficiles accouchements : « tandis que » empoigne le cœur, une dimension sensible qui secoue les plus endurcis ou les plus indifférents (je le sais j’ai tenté l’expérience qui m’a coûté une fortune en mouchoir). Le dosage d’alchimiste des instants voulus par le vieux rocker joue sur une ligne exquise (ces petits éclats de guitare funk) qui insuffle à un texte pas totalement inspiré une poésie amoureuse digne d’un grand roman, portée par un chanteur convaincu, dont la nostalgie prend au collet car Pandora l’expose impudemment, l’installe devant nous dans un instant d’intimité perturbant.

Arthur H révèle une voix d’anthologie dans « la boxeuse amoureuse » où toute note (quel piano entre autres) qui l’accompagne vient établir une particularité de vibrato ou une densité organique dans les aigus qui le propulse vers les sommets et là encore la boîte à mouchoir fond. L’artiste, cette fois encore, est plus grand avec Pandora.

Une production plus « dépouillée » comme « les Paradis Perdus » par Christine and the Queens prend des proportions d’engagement qui abasourdissent, et la disposition des instants prenant corps sous nos sens ébahis dépasse sans aucun doute ce qu’a jamais pensé archiver l’invective Christine.

Et ça rien que pour le quart d’heure français.

La BOF d’Arrival nous a tous sidérés (nous étions 6 à ce moment précis) où First Encounter revêt un cœur énergétique effrayant, une affirmation glaçante et pourtant somptueuse et merveilleuse, un choc sépulcral d’intensités paradoxales, ces frissons qui probablement nous saisiraient tous si nous étions devant une créature intersidérale, faits de peur et d’admiration, de terreur et de gratitude ! Les battements lents et sourds de l’orchestre et échantillonnages, avec Pandora si florissants en harmoniques troublantes, installent un climat oppressant et formidable, pour mieux enfoncer le clou dans le cœur lors des clusters abyssaux habités d’une impensable quantité de vibrations mates. Muets de saisissements, ce partage musical dépasse largement les images du film pourtant plutôt réussi.

Keith Jarrett, Survivors’ Suite, à la demande d’un client, en vinyle (pressage d’époque), révélera aussi la justesse phénoménale de l’Aurorasound Vida Suprême.

Le silence gorge serrée en disait long sur l’envoutement embastillant les 5 auditeurs (pas les mêmes) durant la première face, à l’issue de laquelle, passés les soupirs muets et épuisés par le tourbillon bouleversant d’une expérience diabolique, la force de la concentration émotionnelle que Pandora « exige », nous passerons le seconde mais non sans avoir demandé à mes hôtes de s’exprimer. Je m’en veux vraiment de ne pas avoir enregistré, ni même noté, les ressentis des uns et des autres car jamais je n’ai entendu de commentaires d’une telle altitude, fortune des images, poids des mots, subtilités des esprits, pour éclairer cet instant surnaturel qui unit quatre musiciens épanouis par la complicité, nouvelle démonstration holistique si nécessaire.

La présence naturelle et phénoménale du jeu de Haden dans sa dimension, son boisé et lyrisme, le génie négligé de Redman (père) qui éclate ici, sans l’ombre d’un doute, inventivité volubile, fantaisies de timbres, folie free si ingénieusement maîtrisée qui incitera sans doute Jarrett à recruter Garbarek pour retrouver litanie et sensibilité avec un son aussi immédiatement identifiable, ne pas être en reste. Motian, évidemment, au toucher si reconnaissable, sa frappe parfois glissée dans un swing en évolution permanente est mythifiée par Pandora, la tension inouïe des peaux sous les variations, couleurs, ambiances et incisions d’un des plus grands batteurs de jazz, mélodiste et coloriste en diable.

La facétie de Doug Hammond dans Laughing Time éclate comme jamais, le talent groovant à la batterie, la narration détachée du vieux routard du jazz sort de la posture pour basculer vers l’affirmation d’un frondeur malin, le tout sous un swing digne d’un spicilège d’élite.

Black LakeBjork jette son cœur, ses entrailles dans l’arène musicale, sur les longues vagues infléchies comme jamais par l’inimitable mouvance d’ondulations mélodiques que révèle Pandora en creux, dans des distinctions de couleurs et matériaux inconnus, et puis ce petit chef-d’œuvre dans l’œuvre, l’énervement rythmique porté par des syncopes vocales masculines, quelques secondes de génie pur dans un titre pourtant générateur d’émotions complexes ici épurées par le noyau humain qui les animent.

L’exercice d’un Led Zeppelin est une expérience intéressante car on se retrouve exposé aux choix de production d’une époque qui ne pensait pas à la haute-fidélité telle qu’on la conçoit aujourd’hui, mais plutôt à ceux qui écoutaient sur des tourne-disques. Productions soignées, soit, mais qui ne dégueulaient pas le « bon grave épais » de nombreuses propositions actuelles. Or, passées quelques secondes pour se caler sur la « maigreur », non ce n’est pas le mot, je ne trouve pas, tant pis, en tout cas ce bas du spectre non enrobé ou bodybuildé ni par la production ni par le système si rapide dans le bas, on découvre un plaisir sans nom à respirer la rythmique, les triolets de grosse caisse, les frasques costaudes de la basse, pour ne parler que de ça évidemment, une offrande mélomane qui plus que jamais précise combien Led Zep a inventé, n’en déplaise à certain qui les considèrent comme des grands récupérateurs (je me souviens d’une discussion épique avec un détracteur cultivé qui restait malgré tout à la surface de la lecture de Led Zep. Que ne les a-t-il écoutés sur Pandora).

Idem pour The Cross de Prince (en vinyle, pressage d’époque), où les premières notes de guitare distordues toupillent malicieusement, injectant sous l’épiderme une onde de sensualité pure alors que la chanson est somme toute assez sombre ou dramatique et surtout « spirituelle » ; la suite du morceau révèle plus que jamais un chef-d’œuvre d’intelligence articulé par la batterie sèche ou en glissement de Sheila E dont le talent flagrant est de faire Tchac-Poum avec génie.

….

Je pourrais continuer longtemps, car chaque disque devient un évènement poignant, captivant, fructueux grâce à ce «Grand Casque» qu’est Pandora.

« Grand Casque », c’est l’expression choisie par l’un des auditeurs pour qualifier l’immersion totale, la contiguïté, sensation qu’il n’y a plus de distance, plus d’écran entre la musique et soi.

Bien sûr, Pandora n’est pas seule dans cette quintessence émotionnelle, l’ensemble Grandinote parachève l’absolue, c’est vrai. Mais pour avoir aussi écouté cet ensemble sur d’autres enceintes haut-de-gamme qui n’ont pas apprécié l’épreuve, submergées, dépassées, nous savons avec certitude qui fait quoi dans l’équation lyrique.

Un autre auditeur, à l’issue de Survivors’ Suite, compare l’écoute proposée par Pandora à l’instant privilégié du concert, se demandant d’ailleurs s’il pourrait vivre avec un tel système, ramenant le moment du disque à une parenthèse unique, s’opposant à l’après-midi où l’on passe d’un disque à l’autre, d’un morceau à l’autre, d’un genre à l’autre, par rebonds, par évocation d’un instant qui renvoie à une nouvelle idée, une envie dépenaillée. L’écoute de disques prenant au contraire l’unicité du concert, par essence non reproductible strictement à l’identique. C’est ce que j’appelle la révolution culturelle.

Puis le même quidam se rend compte que par ailleurs, il aura aussi du mal à rallumer sa chaîne pourtant excellente avant plusieurs jours, parce que quand même, Pandora de ppfff  est une expérience radicale de ce point de vue.

Bien sûr, les disques décrits ci-dessus, nous les connaissions (en tout cas moi), les aimions déjà, avions déjà vibré en les écoutant à un instant ou un autre, peut-être même sur un autoradio. Aussi est-il difficile de définir le décalage définitif que Pandora engendre dans la connexion à la musique, soudain si évident, qui rappelle les grands moments dont la nostalgie inévitable enchevêtre sons, sensibilité, parfums, émotions, humanité, que j’ai pu connaître en tant que directeur artistique, où l’on participe à quelque chose, un instant de création, plus ou moins actif, plus ou moins officiellement investi mais inévitablement concentré, intéressé, concerné.

Pandora, comme Adelaïda, c’est ça : une invitation à prendre part !

Recevoir dans ces conditions, c’est créer, car l’émotion est créatrice comme la mémoire est imaginative !

La fin de la passivité comme dirait l’autre.


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