salon staccato novembre 2016

Quatuor TANA le 5 novembre 2016


Le samedi 5 novembre 2016, le Quatuor TANA nous a fait l’honneur d’un concert à l’occasion de la première édition du Salon staCCato, dit staCCatoLa Rosière et ce grâce à Serge Thomassian, directeur artistique du label Megadisc-Classics et ardent promoteur de la musique contemporaine.
    
Je tiens d’autant plus à les remercier que Jeanne Maisonhaute (Violoncelle), Antoine Maisonhaute (Violon), Ivan Lebrun (Violon) et Maxime Désert (Alto) arrivaient en automobile de Clermont-Ferrand où ils avaient joué la veille.

 

Au programme, celui de leur disque remarquable sous label Megadisc-Classics consacré à deux œuvres essentielles de Steve Reich : WTC 9/11 et Different Trains. Toutes deux demandent une installation technique puisque le Quatuor réel « accompagne » des enregistrements préalables d’autres pages pour quatuor et des « bandes sons » faites de bruitages et voix.

Antoine Maisonhaute précise que, contrairement aux habitudes, les enregistrements des parties de quatuor ont été faits de bout en bout sans utiliser de boucles, afin de préserver la « vie » de ces portions, et que pour l’enregistrement final du disque - que je vous recommande évidemment -, le Quatuor a joué devant des enceintes qui passaient les pré-enregistrements. Autrement dit une prise live par opposition à une superposition par mixage. Exploit technique donc, marquant la volonté de plus d’engagement musical, et pari gagné.

Qui dit installation technique dit ingénieur du son et c'est Diego Losa du GRM, compositeur, qui a eu la gentillesse de faire le déplacement pour tenir le rôle de cinquième membre.

Le concert de ce soir représente pour moi une expérience d’autant plus intéressante que j’avais assisté à la première de WTC 9/11 au Pershing Hall le 11 septembre 2016 par le même Quatuor TANA, et avais été sidéré par l’intensité émotionnelle de leur proposition.

Je vais vous éviter un décryptage pas à pas pour raconter l’œuvre, je préfère toujours recevoir la musique au premier degré. Et puis je ne vais pas prétendre m’y connaître.

Evidemment, le concert de ce soir va me replonger dans la même tension nerveuse qu’au premier choc, à la limite de la crispation tant l’intensité dramatique de l’œuvre est transcrite avec une énergie implacable par le Quatuor TANA.

Mais j’irai plus loin ce soir dans ma perception sensitive et musicale de cet opus majeur car, est-ce une question d’intimité dans cette salle où nous sommes pourtant plus de 80, est-ce l’équilibre plus sensible entre la partie jouée et les parties reproduites (sur des Atohm GT2 HD et GT3 HD comme lors de la prise de son, via les blocs AM400 Atoll) ?, qu’importe : je me sens plus proche, mieux nourri de la partie directe et vis au plus près les… Quels mots employer sans dire une bêtise ?... Les contre-champs (au sens photographique) comme les superpositions, les dialogues comme les chorales entre les divers sous-ensembles des quatuors où la ductilité aérienne des musiciens ce soir crée un climat tout aussi bouleversant mais plus imprégnant, empoignant, nous obligeant à accompagner le mouvement continu dans une sorte de détresse contradictoirement dansante, une entrainante fascination .

On est emportés, on est pris, mais cette fois moins à la gorge qu’au corps et, bien placé pour pouvoir observer le public, dans une transe collective, tribale.

Les mots ou cris des spectateurs de la blessure mortelle infligée à cette tour symbolique un 11 septembre où tout bascule, victimes, pompiers, l’incrédulité douloureuse transmises par les textes et les bruits éclatent en bulles d’angoisse portées par les archets inspirés de TANA, autant de battements d’ailes d’anges ou de coups de couteau de Lucifer selon les instants, transformant cette pièce courte, j’allais dire heureusement, en un tableau de Hieronymus Bosch.

C’est d’autant plus puissant qu’il y a un plaisir fort à observer la concentration des quatre jeunes musiciens, dégageant une beauté peu commune, jusque lors d’une brève parenthèse de doute si bien maîtrisée lorsque la technique les trahit (perte des « clics » qui dictent chaque pas dans le déroulement), dont personne ne s’apercevra dans l’évolution lyrique.

Et comme à chaque fois que j’écoute la dernière partie de WTC, pourtant portée par l’idée de « World To Come », je perds l’équilibre quand intervient la coda brutalement interrompue, le vide, le choc sur la deuxième tour, la fin. Ou le début ?
Le silence.

 

Sidérante première partie  de soirée donc, justement ovationnée pour saluer l’effort car l’œuvre est aussi difficile pour les musiciens qu’elle est douloureuse pour l’auditeur quand elle est racontée avec autant d’intelligence et de cœur, éloignant cet instant de musique évocatrice, quasi figurative, d’un rapport journalistique objectif, façon Kronos, pour nous impliquer viscéralement et émotionnellement dans le souvenir.

 

Ou pourra évidemment me reprocher la flagornerie de l’hôte dans ma « critique », peu m’importe car la suite du programme m’en dédouanera : pour avoir naguère assisté à une présentation intéressante de « Different Trains » par le Quatuor Diotima, je vais pouvoir comparer deux approches radicalement différentes au concert d’un opus qui, guidé par des clics et des parties enregistrées, pourrait donner l’impression d’un carcan inaliénable.

Eh bien non ! Le Quatuor TANA va nous en faire une démonstration flagrante.

Le démarrage de Different Trains porté par des sifflets de locomotive est toujours aussi magique ; quel beau son, ces sifflets qui à eux seuls engagent dans le trouble…

Mais immédiatement apparaît le ton inattendu que TANA va apposer sur ce tableau fondamental de la musique contemporaine, mise en parallèle des trains que, enfant, Steve Reich prenait pour de longs voyages de la côte est vers la côte ouest des Etats-Unis, passerelle obligée entre ses parents divorcés, et ceux qui en Europe, sous le fouet et les crocs, transportaient les enfants juifs vers l’abomination

TANA sinue sur une souplesse du trait, une lisibilité humaine par un toucher délicat épanouissant les timbres, mais surtout libère un swing, voire du groove, qui va transformer les machines en instruments sublimes, aussi bien dans la beauté que dans l’horreur.

Cette élasticité des lignes nous emporte dans un tourbillon, une valse asynchrone irrésistible, alors comment ne pas tanguer en frémissant à la façon permanente dont le Quatuor TANA va faire virevolter les notes, ou tourner autour, nous amenant parfois à l’ambivalence de magnifier la douleur comme sous opium, l’anesthésier sans pour autant l’oublier, une distance étrange et dérangeante qui renvoie à une forme de culpabilité, celle du témoin impuissant, indirect par la force des choses, obligé d’accepter ce qui s’est passé, ce à quoi il a échappé, la menace lourde qui pèse sans cesse sur l’humanité tel un ultimatum d’apocalypse.

Jaillissements d’émotions métissées, de heurts contradictoires, la voie choisie par TANA embellit la narration, impose à la compréhension émotionnelle la dualité partageant et réunissant la mélancolie naïve d’un enfant protégé et le journal d‘Anne Franck, lue par un comédien d’exception, enfonçant l’évidence du vécu dans les couches profondes de la mémoire…

Des moments exaltants de musique pure nous éloignent par fulgurances de cette chape prégnante pour nous conduire sur une ligne musicale incandescente, telle en dernière partie ( ? j’ai un doute) la formidable accélération de la ou des locomotives dans un ouragan mécanique fou mais ici si coloré, si riche en harmoniques, si étourdissant dans les distorsions temporelles, la désynchronisation ivre qui jaillit des instruments soudain extravagants donnant une dimension symphonique à ce poignant instant !

J’en tremble encore. Jamais je n’aurais attendu tant de variations rythmiques, de boisé, d’envolées puissantes ou contenues dans une même pulsation vers le cœur.

J’espère sincèrement, chers amis du Quatuor TANA que le public a été à la hauteur, mais en tout cas il vous a justement acclamé, et j’aimerais vous faire partager les témoignages d’émotion qui me sont faits depuis ce grand jour.

Merci encore chère Jeanne (Mademoiselle M… comme désormais je vous surnommerai), merci Antoine, Ivan et Maxime pour votre fraicheur, votre engagement et votre sincérité, merci pour la soirée et sa prolongation autour de mets fins mais pas à la hauteur de votre gentillesse.

Et bien évidemment un immense merci à Serge.

Et à Diego !

 

AC

 



 

Salon de la haute-fidélité et de la musique

5 & 6 novembre 2016

La Rosière

35 rue de la Rosière d’Artois 44000 Nantes

Horaires :

- 10h00 – 19h00 samedi

- 10h00 – 18h00 dimanche

Entrée du salon payante (10 €), réservation recommandée ici :

 

http://www.billetweb.fr/staccato-hifi

 

 

- Concert du Quatuor Tana interprétant deux œuvres de Steve Reich samedi 19h30 ( places limitées, renseignement exclusivement sur staccatosarl@wanadoo.fr )

- Voir horaires des conférences et animations dans la page programme :

http://staccato-hifi.fr/Blog_actualit%C3%A9s_Salon%20Staccato%20Novembre%202016_Programme%20salon%20novembre%202016.aspx#liste

Renseignements

staCCato

02 51 72 25 47

www.staccato-hifi.fr

staccatosarl@wanadoo.fr

Facebook : staccato-hifi

Twitter : staccato_hifi


Programme salon novembre 2016


 

Les 5 & 6 novembre 2016, staCCato organise un salon de « sa » haute-fidélité dans un lieu délicieux en centre-ville de Nantes près du Musée Dobrée, à savoir la Rosière d’Artois.

10 salles et des espaces ouverts pour vous présenter quelques fleurons de la haute-fidélité française et internationale issus de l’artisanat noble dosant habilement technologie de pointe et cognition que vous raconteront des concepteurs, fabricants ou distributeurs venus du monde entier.

 

La musique, la technique nécessaire à la transmission de sa vitalité et ses particularités infinies, les hommes qui jouent et manipulent la technologie pour le plaisir de vos sens et votre savoir.

 

Gardant le cap de ses présentations revendiquant une expressivité humaine supérieure, staCCato réunit des bijoux uniques choisis dans la marge, où la création ose des choix radicaux, et quelques perles sélectionnés dans les classiques afin de sublimer la musique.

 

Ce salon est aussi la meilleure occasion de se familiariser avec les divers moyens de profiter des plaisirs du partage musical via des mini conférences consacrées à :

- Le vinyle, les variantes d’éditions et de pressages, pourquoi les pressages mono etc… (samedi 5 novembre 15 h 00)

- La musique et le vin en compagnie de notre ami des « Domaines qui montent » qui nous proposera une sélection de crus et de musiques (samedi 5 novembre 19 h 00)

- Une animation permanente accompagnée de travaux pratiques pour comprendre les divers outils possibles pour profiter idéalement de la musique « dématérialisée ».

- Une salle consacrée à la compréhension du rôle des câbles dans la reproduction musicale où nos amis d’Absolue Créations relèveront le challenge de comparer n’importe quel câble de votre choix à leurs « fils magiques ».

- La présence d’un cabinet d’architecture spécialiste des traitements acoustiques et de l’architecture d’intérieur qui nous présentera entre autres la gamme de traitements acoustiques Tempo

- Comparaison de casques haut-de-gamme.

- Découvertes d’autres moyens d’écouter la musique au quotidien via la présentation des jolis meubles musicaux de La Boite Concept où de la nouvelle ligne d’appareils connectés EC Living d’Electrocompaniet.

- Apprentissage des bienfaits d’accessoires indispensables par comparaison avant/après, conditionneurs secteurs Torus, supports Neodio Origine B1, filtres magnétiques Stein Audio etc…

- Concert exceptionnel du QUATUOR TANA qui interprétera deux oeuvres majeures de l'immense Steve Reich, WTC 9-11 et Different Trains, programme du disque récemment publié par le label MEGADISC-CLASSICS; Sur réservation.

 

Et bien sûr des démonstrations musicales via des associations de la crème des productions du monde entier avec une présence importante d’acteurs français.

 

Ci-dessous le programme par salle, évidemment susceptible d’évoluer en fonction des envies des divers invités :

 

RdC Hall d’entrée
- Vestiaire pour vous permettre de vous promener en toute liberté


- Stand QOBUZ, le seul service de musique en ligne (streaming & téléchargement de haute qualité) respectueux de la musique telle qu'elle a été pensée, jouée et enregistrée. Musique illimitée et téléchargements Hi-Res 24-Bit. 40 millions de titres dans une qualité de son inégalée, dès 9,99EUR/mois.


 
RdC Salle 1
Les célébrissimes électroniques japonaises ACCUPHASE (Hamy Sound) et platine vinyle allemande CLEARAUDIO (Hamy Sound) subliment les enceintes - japonaises également - FOSTEX GX250.


- En avant-première, ACCUPHASE présente le lecteur CD/SACD DP950 + DAC DC950, merveille technologique poussant à des sommets la reproduction numérique, le tout nouveau préampli C2850 et le valeureux amplificateur Classe A modèle A70 – une référence mondiale ? - pour révéler :
- la transparence, la finesse et l’autorité des FOSTEX GX250MG, joyau du fabricant de haut-parleurs de référence, rejoignant concept à l’ancienne avec son haut-parleur grave de fort diamètre et modernité avec les membranes « HR » sur les unités de médium (130 mm) et de grave (250 mm) qui évitent la formation d'ondes stationnaires, tweeter et le médium en magnésium pur, ébénisterie réalisée en lamellé-collé constitué de camphre et d'eucalyptus, réputés pour leur haute densité.

La partie vinyle est assurée par un modèle CLEARAUDIO non encore défini.


 
RdC Salle 2
Rencontre de deux trublions de la reproduction musicale, des solutions totalement atypiques au service de l’éloquence maximale :
- Les électroniques italiennes GRANDINOTE (Tecsart), lecteur Réseau/DAC « Volta » et préampli "Domino" amplificateurs blocs mono "Futura" transistors à transfos de sortie Classe A.
Des électroniques au pouvoir d’expression rare, plénitude et fluidité, panache et sensualité, un must ! Unique !


- Enceintes grecques TUNE AUDIO « Marvel » (080) à pavillons leur permettant un rendement élevé dans des dimensions logeables, la matière et le grain, la présence physique du réel.


- Câblage Absolue Créations Tim-Ref


 
RdC Salle 3
- Ventes de disques vinyles d’occasion par nos amis de « Comme à la Radio »


 
1er étage salle 4

Marques françaises en vedette.

EERA nous comble avec la présentation de sa nouvelle gamme de DAC, condensé de technologie, patience et savoir-faire qui vont nourrir les merveilleuses, incomparables MULIDINE Cadence version ++ en finition Carbon Touch.


Pour révéler la magnifique substance de ses nouveautés françaises,  la présentation est effectuée par :


- Serveur/lecteur de réseau néo-zélandais ANTIPODES DS (Icos), une merveille au service de la dématérialisation, capable de stocker selon les versions jusqu’à 6T0, mais aussi lecteur réseau ultra-performant, embarquant l’application ROON idéale pour retrouver les trésors des grosses discothèques.
- Dac EERA : le trublion marseillais nous éblouira par ses nouveaux DAC ultrasophistiqués et ses drives redoutables
- Platine vinyle allemande ACOUSTIC SOLID 111 Metal (080)
- Bras japonais ABIS SA 1.2
- Cellule japonaise HANA SL
- Préampli Phono japonais AURORASOUND Vida (Musikae)
- Amplificateur ACCUPHASE E600
- Mais aussi l’amplificateur français ppfff Van V3
- Enceintes MULIDINE Cadence version « Ul-tim » finition Carbon Touch. Mulidine joue la partition de l’émotion supérieure avec l’évolution la plus poussée de la très vertueuse Cadence
- Câblage Absolue Créations Ul-Tim


 
1er étage salle 5
Le très haut-de-gamme à la française et la noblesse artisanale anglaise réunis.


- Le français NEODIO nous fait l’honneur de ses électroniques ultra haut-de-gamme « Origine », d’une facture sans équivalent : le lecteur CD/DAC mondialement célébré et l’amplificateur intégré tout nouveau tout chaud accompagnent :
- La nouvelle série 3 des LIVING VOICE IBX RW (Musikae), perle de l’artisanat qui pourra ainsi révéler sa joie de vivre et sa richesse de timbres difficilement égalable
- Câblage Neodio en avant-première


 
1er étage salle 6
En vedette deux autres fabricants mondiaux de stature internationale :
Le géant allemand AVM (l’Audiodistribution), adepte de la mixité technique associant la lecture réseau aux amplis numériques ou analogiques pimentés de quelques étages à tubes, en compagnie des enceintes américaines ENIGMAcoustics Mythology pour un choc technologique réunissant valeurs sures et innovations expertes.
 
- Lecteur réseau/DAC/amplificateur AVM
- Lecteur réseau AVM

- Ampli AVM
… pour mettre en relief les qualités de rapidité, richesse et animation de la :

L’Audiodistribution présente l’enceinte compacte californienne ENIGMAcoustics Mythology magnifiée par le super-tweeter unique (Self-biased Electostatic) Sopranino : un évènement.

L'Audiosdistribution utilisera des traitements acoustiques FRANCO SERBLIN.

Câblage Furutech


 
1er étage Salle 7
Nos amis d’Absolue Créations se prêtent à un exercice riche d’enseignements : une démonstration continue de la logique hiérarchique de leur gamme ainsi que des comparaisons directes avec quelque câble que vous aurez apporté. Sortez vos mouchoirs.
Pour cette démonstration superlative et cocasse :
 
- Lecteur CD EERA
- Lecteur réseau/DAC/Ampli MICROMEGA M1
Car nous profitons de ce salon et cette salle précise pour mettre en scène la nouveauté française qui est déjà la coqueluche de nombreux pays voisins ou lointains, l’intégré numérique/analogique Micromega, à la pointe de la modernité aussi bien par l’accumulation de bienfaits technologiques au bénéfice du son que d’une pensée entièrement vouée à la facilité et l’universalité d’utilisation.
- Amplificateur intégré SUGDEN A21SE, histoire de contrebalancer le déploiement technologique par les vertus de la tradition, Sugden opposant en effet à la modernité à tout crin la patience du lent développement d’une tradition maison de 50 ans, la classe A
- Enceintes MULIDINE Cadence ++ (Ul-tim)


 
1er étage Pallier
- Exposition dynamique des jolis « meubles à musique » La Boite Concept, ces consoles vivantes qui s’intègrent à toutes les déco par des présentations et finitions très variées.


- Le label Megadisc Classics et son directeur artistique Serge Thomassian présente une sélection de ses prestigieuses productions dédiées à la musique contemporaine réalisées au studio Passavant, tel le Quatuor révisé de Boulez qui a fait couler beaucoup d’encre, les dernières créations de Charlemagne Palestine, Patricia Bosshard (magnifique !), Philippe Hersant, Komitas… mais aussi et surtout la vision par le Quatuor Tana de deux œuvres majeures du grand Steve Reich, WTC 9-11 et Different Trains, dans une production techniquement exceptionnelle puisque le Quatuor Tana a enregistré l’intégralité de la partition de fond sans utiliser de boucles et ensuite a superposé la première ligne en jouant live devant la bande son constituée et reproduite live et non pas par mixage.
Ce disque exceptionnel sera également disponible en vinyle 180g.


 
2ème étage salle 8
- PPFFF sort du bois
 
Présentation officielle de la marque française qui, via ses productions axées sur l’optimisation de la quintessence des techniques à l’issue d’un siècle de reproduction musicale, a déjà ravi de nombreux mélomanes
- Amplificateur intégré à tubes « Van » V3, un parangon de liberté lyrique, de justesse des couleurs infinies, de l’enthousiasme du vivant
- Enceinte ADA dont la charge très pointue associée à des haut-parleurs rares fait des merveilles sur un ambitus large, des timbres matérialisés, une transparence idéalement homogène et une verve de peu d’équivalent quel que soit le prix des rivales
- En avant-première l’« enceinte » AVA à la fois grande sœur de ADA par ses performances musicales exubérantes mais totalement différente suivant le principe établi par l’équipe de ppfff qu’une gamme d’enceintes ne passe pas par une déclinaison des mêmes méthodes mais par une étude adaptée à chaque cahier des charges.
AVA est donc fondée sur la performance pure de transducteurs exceptionnels dans une charge simple peaufinée essentiellement sur ses modes de résonnance.
 
Le câblage interne de tous les modèles de la gamme ppfff est réalisé par Absolue Créations.
De très grands moments de musique en perspective et même en relief.
 
Pour nourrir les bébés ppfff, différentes sources assureront la mise en scène :
- Drive venu de Hong Kong Lumin U1
- Drive néozélandais Antipodes DX
- DAC EERA
- DAC ACCUPHASE DC-37
- Platine vinyle ACOUSTIC SOLID Wood MPX
- Bras japonais VIVlab « rigid float »
- Cellule allemande STEIN Audio Aventurin 6
- Preampli phono japonais AURORASOUND Vida Monoblocks
- Câbles Absolue Créations
 


2ème étage salle 9
 La salle consacrée aux deux « artisans industriels » français de rang international, ATOLL et ATOHM pour des écoutes toniques et charpentées :


- Lecteur CD ATOLL CD400 associé pour la dématérialisation à un lecteur réseau ST200

- Nouvel ampli intégré / DAC ATOLL IN300
- Préampli ATOLL PR400
- 2 blocs mono (bridgés) AM400
- Et peut-être la présentation d’un intégré de compétition  dont nous avons eu la chance d’entendre le prototype il a quelques mois
- Enceintes ATOHM GT-3 HD
- Enceintes ATOHM GT-2 HD


 
2ème étage salle 10

JADIS / ESOTERIC / WILSON BENESCH
Le fabricant français mondialement réputé JADIS pour une présentation combinée avec les traitements acoustiques TEMPO.

Et le prestigieux Japonais ESOTERIC fait son entrée chez staCCato avec le N-05 et le F-05.

- Lecteur réseau ESOTERIC N-05

- Amplificateur intégré ESOTERIC F-05

en alternance avec :

- Lecteur CD JADIS Orphée

- Amplificateur intégré JADIS DA88S en pure classe A et ses 8 tubes KT120 pour produire un « couple » impressionnant

- sur les perles technologiques WILSON BENESCH "Vector", dotées d’une technicité exceptionnelle et d’une finition sans équivalent pour offrir une ampleur magistrale dans un format très compact. Un must !


- démonstration "avec et sans" les produits TEMPO


 
2ème étage alcôve
Lieu d’accueil ouvert à diverses activités telles que :
- Présentation comparative de casques haut-de-gamme
FOSTEX, ENIGMAcoustics, FINAL
 
Animations :


Chaîne dédiée à la présentation de :
- Les solutions dématérialisées :
Animation permanente pour déficher ce terrain obscur, expliquer le vocabulaire et la pratique, streaming, téléchargement, haute-résolution ou DSD , les logiciels pour ripper, taguer, lire, l’équipement informatique, les machines dédiées…
- Ecoute de vinyles proposés par « Comme à la Radio »
- Les accessoires par une présentation comparative avant / après
Stein Audio Speaker Match et autres, supports Neodio Origine B1, conditionneur secteur Torus Power
- Ecoute de passages choisis du catalogue Megadisc Classics
 
Sur une chaîne composée de :
- Platine vinyle Acoustic Solid
- Cellule Hana EL
- Préampli phono Jolida JD9SE
- Lecteur CD EERA
- Lecteur réseau Antipodes
- Lecteur réseau Lumin
- Solution informatique Less Is More
- Amplificateur intégré Jolida JD303
- Amplificateur intégré ATOLL IN300
- Enceintes MULIDINE Cadence
 
Ce même lieu accueillera les conférences.


compte rendu du salon staCCato 2016


compte rendu du salon staCCato 2016

 

C’est déjà fini…

La première édition du salon staCCato que nous avons appelé staCCato – La Rosière (ou salon des Sirènes pour certains d’entre vous) a fermé ses portes et lorsque dimanche soir je procédais, le cœur serré, à un dernier tour d’inspection dans les salles vides avant de rendre les clefs, je ne reconnaissais pas le lieu désert, vide, ce bel hôtel particulier de la Rosière, 35 rue de la Rosière d’Artois.

Car cet espace a été le nôtre, le vôtre pendant deux jours (trois pour nous) formidables où vous êtes venus nombreux (très très nombreux, au bas mot 250 en pointage vestiaire, je n’ai pas fait le compte exact), vous êtes restés longtemps (ce dont nous vous remercions tous), faisant de ce bel endroit hiératique un forum animé, vivant, joyeux, vibrant de concentration, émotion souvent, curiosité ou passion et surtout d’amitié et de gentillesse.

Autour de la musique !

Thème majeur du week-end.

Evidemment, je tiens à vous remercier tous, exposants fournisseurs présents ou nous ayant délégué vos précieux bébés, visiteurs inconnus (majoritaires ?), amis et fidèles, collaborateurs et participants sous quelque forme que ce soit et évidemment nos amphitryons, qui ont été attentifs, présents, généreux.

Un immense merci aux musiciens du Quatuor TANA, à Serge, Diego et son fils, mais je reviendrai dans un autre billet sur l’émouvant concert du samedi soir.

Je vais donc refaire un petit tour des salles avec vous pour raconter ma perception des différentes démos de 36 marques exposées dont j’ai pour une fois été le spectateur privilégié quasiment au même titre que vous, amis visiteurs, en y ajoutant quelques commentaires glanés çà et là.

D’abord le lieu, coquet et confortable, humain, idéalement adapté à cette manifestation puisque les escaliers et paliers créaient une animation permanente, des échanges spontanés, une sensation de mouvement, de flux et reflux, de vie et de gaieté.
    
Je salue et félicite les allègres et dévouées « demoiselles » à l’accueil qui n’ont jamais perdu le sourire alors que le va et vient permanent les exposait à la morsure du froid.

En face de l’accueil, le stand « Comme à la radio » animé par Sébastien - qui avait apporté à l’occasion quelques-unes de ses perles rares - a permis la rencontre de passionnés divers, collectionneurs ou découvreurs des magies du vinyle dans son jus de la grande époque.

J’ajoute à titre personnel un grand merci aux deux animateurs de « Comme à la radio » pour le coup de main pendant les déménagements successifs et en profite pour vous inciter à vous rendre à leur boutique située 14 rue Marceau pour continuer la quête d’une palanquée de vinyles exceptionnels, soit, mais aussi de découvrir les propositions vintages de trésors ou curiosités de la hifi.
Vous y trouverez un spécialiste de l’entretien de votre matériel venu du passé, quel qu’il soit.

Alexandre et Sebastien de Qobuz ont patiemment expliqué aux sceptiques ou inquiets les vertus comparées du streaming (possiblement en haute-résolution) et du téléchargement en haute-résolution (dont nous sommes d’ardents zélateurs !) et la différence flagrante dans le combat permanent de Qobuz pour la qualité musicale, culturelle, et technique face aux géants de la malbouffe musicale, pour reprendre l’argument de notre ami Laurent S, notre agence de communication , initiatrice du projet « Le Beau Son » (06 48 70 50 87) dont les visiteurs ont apprécié, dans les divers couloirs ou salons, les créations joyeuses et iconoclastes qu’il concocte pour staCCato, certes, mais aussi pour ppfff en attendant d’autres candidats séduits par son imagination et son talent.

Salon 1 consacré à une présentation exemplaire par David d’un ensemble de rêve Accuphase (en tout cas, moi, il me fait envie) avec le CD/SACD DP950 + DAC DC950, le nouveau préampli C2850 et le somptueux A70 sur les colossales enceintes Fostex GX250MG qui prouvait avec aisance son potentiel de punch et précision dans tous les registres, en dépit d’une salle un peu courte dans le bas, le tout câblé en Van den Hull.

Au passage, vous aurez remarqué (et parfois reproché) les colonnes « Tempo » en fond de salle disposées impérativement pour maitriser au mieux des résonnances assez fortes dans une large zone du spectre. Ces produits étant expliqués au dernier étage, nous en reparlerons donc plus tard.

Salon 2, cosy, confortable, où la lumière raffinée sculptait les exotiques enceintes grecques Tune Audio Marvel et Prime.

Masa, Manolis (Tune Audio) qui nous ont fait l’honneur de faire le déplacement depuis Athènes, Romain qui nous a fait l’honneur d’un long voyage depuis, euh… Paris, France, et le pétulant Armando (EAT et Grandinote) ont concocté des démonstrations étincelantes d’expressivité à partir de sources bigarrées :
-    vinyle avec une belle et très accessible platine EAT C-Sharp (un produit sur lequel je vais devoir me pencher à l’évidence) accompagnée du préampli phono Celio de Grandinote d’une part
-    et un lecteur de réseau/DAC Volta de Grandinote d’autre part.

Le tout relié en Absolue Créations Tim-Réf (majoritairement) au préampli Grandinote Domino et aux blocs mono Grandinote Futura en pure classe A.

Bonheur lyrique et grain des matières à l’état pur avec des approches très différentes selon que le show était animé par Armando, qui faisait de brillantes démonstrations des diverses créations autour du violon que, originaire de Cremona, il adule particulièrement, de Manolis, puisant dans une avidité éclectique des ressorts variés ou Romain qui saupoudre toujours ses démos d’une pincée d’humour délicieux.

Les musculeux brodeurs de dentelles Grandinote associés aux pavillons Tune Audio mettaient tout le monde d’accord sur l’idée de ce que devrait être la prise de possession de l’espace, l’incarnation et la présence, une compréhension immédiate de ce que nous réclamons ardemment chez staCCato : l’expressivité.

L’enthousiasme d’une grande partie du public (qui parlait librement dans les couloirs, nombreux étant ceux qui, ne me connaissant pas, n’avaient pas de raison d’être diplomates) m’a rassuré sur l’évidence que le naturel peut prendre le pas sur l’idée du son magnifié de la hifi standard et aseptisée.

Suite de la visite vers le palier du premier étage.

Peter « La Boîte » nous présentait avec une disponibilité souriante les belles créations de « La Boite Concept », trois modèles de consoles musicales connectées dont la nouvelle LP160 qui peut accueillir une très jolie platine vinyle, tous modèles de dimensions, dessins et performances adaptés à tout style de pièce, que je vous recommande fortement pour écouter la musique autrement, un bureau, une chambre, un couloir, un petit salon ou même pour faire des fêtes parce que pour le connaître chez un ami, une « La Boite Concept » ça sait aussi déménager.

Petit regret de Peter : il ne pouvait pas vraiment faire des démos à la hauteur sur ce palier que je lui avais réservé avant tout dans l’idée de lui offrir un maximum de visibilité.
On fera mieux la prochaine fois, mais en attendant, n’hésitez pas à prendre contact avec notre ami et frère Green*K Design (06 63 02 72 72) qui les a en démonstration permanente.

A gauche en haut de l’escalier (salon 6) les très professionnels présentateurs de la pièce « l’Audiodistribution » (Jean-Claude, Alexandre et Arnaud) avaient concocté un très agréable et très intime espace pour exposer les joufflus bébés d’AVM, savoureux mélange des gammes Ovation (blocs mono et lecteur CD/Lecteur de réseau), et Evolution (préamp), sur enceintes (ou casques) californiennes Enigmacoustic Mythology magnifiées par le super-tweeter unique (Self-biased Electostatic) Sopranino, câblage et conditionneur secteur Furutech avec d’intéressantes comparaison avec et sans le super-tweeter.

C’est toujours amusant de voir des appareils tout en muscles, blocs d’alu magnifiques, bâtis comme des forteresses donnant une impression de construction impérissable, délivrer une délicatesse infinie dans une écoute prescrite en subtilité et intimité, axée sur le raffinement, hélas brouillée par les conditions acoustiques, pas tant à l’intérieur de la pièce très bien maitrisée grâce aux panneaux Franco Serblin que par les perturbations venues des bavardages et échanges inévitables sur le palier alors que j’avais craint celles de la salle mitoyenne.

La prochaine fois, nous amortirons les portes….

Sur l’arrière (salon 7) nos amis Alain et Christophe d’Absolue Créations procédaient à des démonstrations de câbles décisives sur une base Eera accompagnée du tout nouveau tout chaud Micromega M-One 100 drivant des Mulidine Cadence « ++ » en version aluminium.
 
J’ai entendu plus d’un commentaire élogieux sur l’efficacité des comparaisons.
Bravo les amis ! Car vous n’avez pas été aidés par les conditions acoustiques de votre petite pièce, compensées par votre savoir-faire.

Prestations ultra-vivantes du Micromega M-One sur les Cadence, musiques d’autant plus variées que le style de présentation d’Alain et Christophe permettait aux auditeurs de passer leurs disques.

Je suis heureux et fier du passage de Monsieur Didier Hamdi patron et entrepreneur courageux et audacieux du projet M-One (accompagné de Pascal de DEA, ça alors !!!) qui tenait absolument à venir nous serrer la main pour notre première édition de ce salon. Un homme attachant, volontaire, passionné, merci Didier…

Juste en face (salon  5), Stéphane, Richard (Neodio) et Karl (Living Voice) nous ont offert une prestation de l’excellence en matière de transparence et franchise grâce aux exemplaires électroniques de la gamme Origine, le désormais mondialement célèbre lecteur CD et le tout nouvel amplificateur intégré, deux objets d’une grande beauté, fabrication superbe, délivrant un message harmonieux d’une netteté et richesse harmonique singulières, porté par une énergie intérieure qui semble sans limite, transparence véhiculée par les câbles Neodio et transmise sans réserve par les très extraverties Living Voice IBX-RW3 (posées sur les supports vraiment ingénieux de Neodio : Origine B1), joyeuses, épanouies, lyriques, dans un registre d’utilisation dont je n’ai pas l’habitude et qui m’a rendu un peu jaloux, obligé à une présentation plus intimiste au magasin.

En alternance dans la moitié en miroir de la pièce (salon 4), une présentation faite dans un esprit quasi opposé à son voisin immédiat, intimité, sensualité, expressivité sensible par Marc (Mulidine), Didier et Jean-Marc (Eera), Julien (Antipodes/ICOS) .

A partir du serveur Antipodes DS, musicalité magistrale et facilité d’emploi idéale, la chaîne se composait d’un nouveau DAC Eera Andante tant attendu – les habitués le savent - et largement à la hauteur de nos attentes, d’un amplificateur intégré ppfff VAN mettant en scène les splendides Mulidine Cadence dites « ++ » ou encore « Ul-tim » car câblées en interne par Absolue Créations, présentées en finition Carbon Touch.

En complément, on pouvait parfois entendre un nouveau et redoutable Drive Eera mais aussi une platine Acoustic Solid Metal  équipée d’un bras WTB 213 de chez Acoustic Solid et d’une cellule Hana SL, le tout passant par le préampli phono Aurorasound VIDA.

La pièce un peu grande et difficile car incroyablement gourmande n’a pas empêché les Mulidine de révéler un sens des timbres, du swing, de l’éloquence humaine, du huilé mélodique hors du commun, une vivacité magistrale, même s’il manquait un peu de l’incarnation dont elles savent faire preuve allègrement dans une dimension et aménagement de pièce plus domestiques.

En vinyle, on bénéficiait de la dynamique saisissante, de l’articulation et de la hardiesse habilement dosée du trio Acoustic Solid / Hana / VIDA… Marc lui-même a été séduit par ces produits qu’il ne connaissait pas vraiment.

Allez hop, un peu de courage, encore un étage, le dernier, et on arrive droit sur l’ineffable Serge (Megadisc-Classics) qui, avec son sourire carnassier de soixante-douze dents, vous embarquait dons sa folie affective pour la musique contemporaine sous toutes ses formes, en mettant un trémolo sur sa plus récente production par le Quatuor TANA de WTC 9/11 et Different Trains de Steve Reich (achat impératif !), une présentation particulièrement lyrique d’œuvres à la fois faciles et complexes et douloureuses et optimistes. Je reviendrai dans un autre billet sur la prestation dans les mêmes œuvres du Quatuor TANA lors du concert du samedi soir.

Le plus discret Fabrice (JFF Distribution) venu présenter Wilson Benesch et Jolida nous a fait de longues et belles démonstrations des enceintes connectées de la série EC Living d’Electrocompaniet qui inclut évidemment des lecteur-réseau, serveur etc… pour installation multi-room aisée très musicale à partir d’une interface particulièrement agréable à utiliser.

Il imprimait aussi sa présence dans l’alcôve latérale où était installée une petite chaîne multi-usages composée d’un Antipodes DX, un Lumin D1, d’un lecteur Atoll CD400, d’une très belle et très performance platine Wilson Benesch (c'est lui !) avec préampli Jolida JD9 SE (c'est encore lui), d’un ampli intégré ppfff VAN et d’une paire de Mulidine Cadence, un conditionneur secteur Torus (c'est toujours lui), destinée à des présentations variées autour du thème de la dématérialisation menée avec brio par François (Julien pour l’Antipodes) qui présentait également des solutions personnelles customisées en fonction des besoins dont le phénoménal serveur/DAC « Jonas » ou encore des accessoires Stein Music.

Enfin Fabrice avait confié les remarquables Wilson Benesch Vector aux bons soins des Esoteric de François (Synergie) et aux Jadis de Philippe (Green*K Design).

Dans une toute petite pièce très bien exploitée, très cosy, François (Synergie donc) et Philippe alternaient les prestations des :

-    Lecteur réseau Lumin N-05
-    Intégré classe A Esoteric F-03
Que je découvrais avec bonheur, se positionnant sur un terrain d’ampleur, de justesse suave et de ductilité que je n’attendais pas

Et
-    Lecteur CD Jadis Orphée
-    Intégré classe A Jadis DA88S équipé en KT120
Qui au prix d’un peu moins de transparence, ajoutaient peut-être une onctuosité organique.

Le tout sur les Vector donc, relié par Absolue Créations.

Là encore, je suis jaloux de ce que j’ai entendu n’ayant jamais réussi à obtenir une telle énergie, une telle pulsation des Vector (mais évidemment en en extrayant d’autres qualités) dans mon auditorium gourmand. Timbres, cohérence, affirmation positive qui ont valu un vrai succès d’amour pour ce stand dont les dimensions minuscules diminuaient l’ampleur majestueuse que savent aussi déployer les Vector.

Sans doute le traitement Tempo dont Philippe de Green*K – Design décrivait les vertus et performances n’est pas pour rien dans cette énergie étoffée mais parfaitement tenue.

N’hésitez pas à l’appeler à ce sujet aussi : 06 63 02 72 72

Salon 9 (quitte à les faire dans le désordre…)

Stéphane et Laurent (Atoll, mais doit-on encore les présenter ?) et Pascal (meubles Centaure) proposaient diverses combinaisons d’électronique Atoll :

-    Lecteur réseau ST200
-    
Lecteur CD/DAC CD400
-    
Préampli PR400
-    
2 x blocs AM 400 bridgés
-    Posés sur les meubles Centaure de conception antisismique (ça a l’air vraiment efficace, ces étagères superlatives)

… mais mettaient surtout l’accent sur le tout nouvel intégré/DAC IN300 très très surprenant et portant haut la barre des qualités musicales au point que j’ai dû insister plusieurs fois pour rappeler qu’il coûte 2800 € tant c’était médusant et aussi parce que ni Laurent ni Stéphane n’osaient le dire…

Combinaison hautement remarquée avec les belles Atohm GT2HD ou GT3HD (utilisées aussi pour la partie reproduite du concert), qui délivraient le panache qu’on leur connaît, la lisibilité magnifique et stentorienne affirmation de personnalité, alternant de temps en temps avec les ppfff ADA qui permettaient de montrer la polyvalence de l’IN300 aussi à l’aise sur des enceintes un peu énergivores comme sur des enceintes au contraire très détendues. ADA, guidées par un intégré à prix raisonnable, révélaient sans pudeur leur souriante énergie, leur intégrité lyrique, leur authenticité frémissante, un must définitivement !

Vivacité, couleurs, timbres, plaisir du groove, entrain, l’IN300 a comblé les visiteurs qui restaient très attentifs pendant toute la durée des présentations alternées avec celle, comment dire ? Euh…

Salon 8, des nouvelles AVA de ppfff de l’autre côté de la pièce par Patrick (Monsieur 30 000 disques), Emmanuel et Bernard (ppfff) accompagnés silencieusement par Yves, Gérard et Jean (x2) alimentées par :

-    Platine vinyle (sous-exploitée ai-je entendue regretter, dans le sens où les présentations vinyles étaient moins nombreuses que la part numérique) Acoustic Solid Wood MPX réaménagée pour pouvoir recevoir le bras extravagant VIVLab Rigid Float (installé un peu vite, un peu tard…) guidant la très explosive cellule Stein Music Aventurin 6 confiant ses pépites permanentes au préampli phono possiblement le plus abouti de la planète, à savoir le VIDA monoblocs d’Aurorasound.
-    Un drive Lumin U1 conversant en Spdif avec un DAC Eera de dernière génération, modèle Majestuoso
-    Le tout relié en Absolue Créations alternant entre In-Tim et Tim-Signature à un intégré Grandinote Shinai afin de rétablir l’équilibre de facture entre les salles (enceintes plus coûteuses qu’en salles 1, 2, 5 ou 6 mais électroniques moins absolues sur le papier), ce monstre de ductilité et aisance délivrant 36 W au compteur.


La part donnée au vinyle a été un peu raccourcie car devant l’énergie délirante délivrée par les AVA, il arrivait au bras de subir les assauts d’un plancher un peu élastique faisant regretter de ne pas avoir de ce côté aussi un meuble Centaure. Regret d’autant plus marqué que nous avions affaire à une formule vinyle de peu d’équivalent comme l’ont démontré les trop rares instants où on lui a permis de s’exprimer.

Que dire de cette écoute ?

Qu’elle semblait à même de regrouper les qualités cumulées de toutes les autres salles je crois (commentaire que j'ai saisi plusieurs fois dans les escaliers).

Qu’elle ne pardonnait pas les instants où Patrick misait sur la particularité musicale ou l’humour d’un morceau objectivement pas très bien produit, mais qu’à côté de ça on s’en moquait parce que la musique coulait avant tout à condition d’être mélomane.

Et que lorsqu’au contraire passait une belle production comme il en existe majoritairement dans tous les compartiments musicaux, on se disait que sans doute on ne l’avait jamais aussi immédiatement et évidemment perçue, vécue !
Un dimensionnement plausible des intentions musicales, une prise de possession de l’espace par la matérialisation organique des musiciens, une ampleur phénoménale (je frissonne encore au souvenir du premier mouvement de la 5ème de Beethoven par Karajan édition 63, qualité Studio Master Qobuz !) et une puissance physique même dans les filés en filigrane.
Des moments bouleversants d’intensité émotionnelle, de plaisirs plus gourmands, de chocs au plexus, caresses alternant avec coups de poing qui faisaient onduler le sol rendant parfois le grave légèrement flou mais si peu tant l’impact en était puissant.

Toutes émotions que nous allions retrouver le samedi soir grâce au Quatuor TANA que je vais raconter dans un autre article, mais non sans avoir évoqué l’animation intermédiaire orchestrée par Nicolas des « Domaines qui Montent », 10 rue des Hauts Pavés, qui a su nous emmener en voyage grâce à sa tonique présentation basée sur le partage émotionnel « musique et vin », encore un haut moment d’amitié, d’autant plus fort pour moi que Sophie m’avait fait le plaisir de sa présence.

Je regrette seulement de ne pas avoir gouté un seul des nectars ou piquantes découvertes que Nicolas avait apportés, accaparé par la préparation technique du concert…

Mais allez voir Nicolas, il vous en parlera mieux que moi.



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